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Bruits et Chuchotements…

mercredi 1er juin 2011 par Rédaction

« Il n’ y a pas mort d’homme  » - Nous reprenons l’expression qui a donné lieu à une sérieuse polémique dans une affaire qui n’a rien à voir avec celle que nous allons évoquer aujourd’hui. De quoi s’agit-il ? Nos lecteurs se souviennent sans doute que le mardi 24 mai dernier, dès les premières heures de la matinée, nous avions mis en ligne le programme du centenaire du FC Lourdais qui se déroulera les 14 et 15 juillet prochain. Soit 8 ou 9 heures avant que le maire de Lourdes n’en dévoile le contenu aux trois représentants de la presse qui avaient répondu à l’invitation envoyée par courriel quelques jours plus tôt par le tout jeune directeur de cabinet intérimaire de JPA.

Cette conférence de presse sélective du « chavezien » premier magistrat avait fait éructer d’emblée celui-ci. Nous avions un peu plus de deux heures après signalé la colère noire d’Artiganave. N’étant pas présent, et malgré les informations qui nous étaient parvenues, nous ne connaissions pas les termes prononcés et par le « démocrate » JPA et par le président du FCL, Michel Crauste. Il nous a fallu attendre le lendemain pour en savoir davantage. La plumitive et thuriféraire Delphine Pereira jubilait en écrivant : « Quelques détails ayant déjà été éventés depuis le matin même, sur internet, ont provoqué la colère de Jean-Pierre Artiganave mais aussi et surtout de Michel Crauste : « Je partage votre désappointement, ce genre de provocation de la part de personnes qui ne sont que des caricatures de supporters. Je voudrais dire le mépris que j’ai pour ces considérations car le centenaire doit être quelque chose de joyeux ».

L’expérience nous a blindé et il en faut beaucoup pour nous faire réagir. Là, l’expression « caricatures de supporters », ça ne passe pas, mais alors pas du tout. Nous nous sommes empressé de téléphoner à Michel Crauste pour s’assurer de la véracité de ses propos. Il ne se souvenait plus très bien les avoir prononcés mais admettait avoir eu des paroles dures. Le fait d’informer ses lecteurs sur un évènement aussi « important » que le programme du centenaire du FC Lourdais mérite-t-il en retour de se faire coller sur le dos une étiquette de « caricature de supporter » ? En quoi cela est-il gênant ? « Y a pas mort d’homme ! » comme aurait dit l’ancien ministre de la Culture Jack Lang. N’étant plus convié aux conférences de presse ni aux manifestations « artiganaviennes », nous n’allions pas attendre que la sublime DPP annonce en primeur ledit programme, que nous aurions d’ailleurs pu détailler quelques jours plus tôt. Nous avons tout simplement fait notre travail de journaliste. Bref, ce que l’on nous reproche en somme, c’est d’avoir violé le secret du contenu du programme du centenaire du FCL et d’avoir privé JPA de la jouissance d’en commenter les grandes lignes. On se répète : « Là, y a pas mort d’homme ! »

Revenons donc à cette « caricature de supporter » qui nous reste en travers de la gorge. Inconditionnel du FC Lourdais, nous le sommes depuis l’âge de 6 à 7 ans. Cela remonte aux années 1952-1953. Le dimanche après-midi, je me faisais une joie d’aller à pied avec mon grand-père depuis la rue de la Fontaine jusqu’au stade municipal, baptisé depuis du nom d’Antoine Béguère. Notre place, elle était aux populaires. Là où se trouve aujourd’hui le tableau d’affichage. Tous les joueurs de l’époque, Jean Prat et ses coéquipiers, me faisaient rêver. Et pas qu’à moi d’ailleurs. Le rugby à la Lourdaise était une référence. A l’époque, Artiganave n’était pas encore né ou il était encore dans le berceau de la route d’Argelès. Michel Crauste n’était pas Lourdais lui non plus. En 1953-1954, il était à l’Ecole Nationale des Métiers E.D.F. de Gurcy-le-Châtel, près de Paris et joua dès 1954, sous les couleurs du Racing-Club-de-France où il fut très vite considéré comme un grand espoir du rugby français. Il n’était donc pas là lors du fameux match Lourdes-Mont-de-Marsan, disputé en 1955, et qui draina au stade de Lourdes plus de 20 000 personnes (24 000 d’après les journaux). Une foule que l’on ne reverra jamais plus ici. Mais un souvenir qui reste encore présent dans nos mémoires. 9-3 : c’était le score en faveur du FCL avec trois essais du regretté Guy Calvo. Que de beau monde sur le pré avec du côté montois André Boniface, Darrieussecq, Tignol, Capbern, Pascalin, Requenna, Hilcock, Amestoy, Cazenave, Bérocq ; etc.

Pris par la passion de l’ovalie, comme beaucoup de jeunes Lourdais de l’époque, nous avons signé notre première licence au FCL avec les cadets avant de passer en juniors. Quatre ou cinq saisons qui ne s’oublient pas non plus. Plus tard, en 1968, lors du dernier titre du FCL, nous avons relaté dans la presse les matchs de l’équipe lourdaise. Cela a duré longtemps (quatre décennies) puisqu’aujourd’hui encore nous sommes le seul média à couvrir en direct les rencontres du club « bleu et rouge ». Nous, au moins, nous n’avons jamais supporté d’autres équipes. Et quoi qu’en disent certains, ce n’est pas demain la veille qu’on nous enlèvera notre certificat de « vrai fécéliste ».

En attendant, vive le centenaire du FC Lourdais. Qu’il connaisse un beau et grand succès …

G.M.