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Echos, bruits et chuchotements...

mercredi 15 février 2012 par Rédaction

Entretien avec Clément Menet, suppléant du maire de Lourdes aux élections législatives

Lors de la conférence de presse où il a annoncé le nom de son suppléant aux élections législatives et à laquelle nous n’étions pas évidemment convié - mais ce qui ne nous a pas empêché d’en révéler en primeur l’identité - Clément Menet puisque c’est lui qui épaulera Artiganave s’est présenté. Si, en réponse au silence artiganavien, nous boycotterons bien sûr la campagne du maire UMP de Lourdes, rien ne nous interdit de brosser le portrait de son suppléant. C’est notre devoir d’informateur. Un ami lourdais, dont la famille est bien connue dans la cité mariale, installé à Paris et auteur de plusieurs ouvrages sur Lourdes et les Pyrénées, s’est rapproché de Clément Menet pour en savoir un peu plus sur celui qui a accepté d’être le second du transparent JPA. Voici ci-après ce qu’il nous dit.

"Clément Menet, qui a bien voulu nous recevoir dans ses bureaux parisiens, est un jeune élu semblant plein d’avenir. La communication facile et le verbe à la hauteur des ses ambitions, il a accepté bien volontiers de nous offrir quelques précisions sur ses origines et son parcours politique.

Né à Tarbes, il a grandi à Vic-Bigorre, où vit sa famille depuis trois générations. Il suit toute sa scolarité au lycée Pierre Mendes-France depuis lequel il obtient en 1999, le deuxième prix au Concours Général des lycées, en thème latin. Puis, il part en Kypo-khâgne et khâgne BL au lycée Henry IV à Paris, avant d’intégrer l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm.

Il y suit des études d’économie et de sciences politiques, et, parallèlement, fait un stage de recherche au Centre de Développement économique de l’OCDE avant de devenir pendant deux ans Chargé de mission au cabinet du Ministre des PME de l’époque, Renaud Dutreil.

A la fin de ses études, il se lance dans les élections municipales de Vic-en-Bigorre, mais échoue, de 55 voix seulement, face au maire socialiste Jean Bordères. Il devient Conseiller municipal. Il participe à la création de l’association « Vic, un autre regard », observatoire critique de la politique municipale.

Il entre en octobre 2008 à la Direction des Etudes de l’UMP à Paris, rue de la Boétie. Pendant plus de deux ans, il sera notamment chargé des questions sociales, auprès de Xavier Bertrand puis de Jean-François Copé.

En 2011, il crée la société Mazarin Conseil dont l’objet est de conseiller les politiques sur le fond des dossiers. En plus des quatre collaborateurs permanents et des consultants "freelance", l’équipe de Mazarin Conseil compte l’ancien Directeur des Etudes de l’UMP, Frédéric Guillaud, normalien agrégé de philosophie.

Clément Menet a été choisi, début février 2012, par Jean-Pierre Artiganave comme suppléant de la seconde circonscription des Hautes-Pyrénées pour les prochaines législatives".

Est-ce là un duo gagnant ? L’avenir le dira.

Jean Omnès

(NDLR  : Artiganave mérite-t-il vraiment un garçon comme Clément Menet ?)"

CCPL : Artiganave ne maîtrise plus rien, une preuve supplémentaire !

Ce n’est pas d’aujourd’hui que nous affirmons que le maire de Lourdes - président de la Communauté des Communes du Pays de Lourdes, ne maîtrise plus rien à la CCPL. Il n’use pas les semelles de ses souliers au siège, tout comme il ne laisse aucune trace de son passage dans le fauteuil présidentiel. Les initiés vous le confirmeront. On va vous raconter un épisode que vous ne lirez nulle part ailleurs et qui est bien évidemment conforme à la réalité.

Lors de la dernière réunion du conseil communautaire, les délégués de la CCPL ont été invités à élire un second représentant (en plus d’Artiganave, le président) au syndicat mixte Pyrénia, devenu propriétaire de l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées depuis le 1er janvier 2007. C’est Georges Castres, maire de Julos, vice-président qui a été désigné comme second délégué de la CCPL. Cela n’a pas été sans mal puisqu’il a été élu à la majorité mais avec 5 bulletins blancs. "Une élection tirée par les cheveux", ont fait observer certains délégués.

Le lundi 6 février, Georges Castres s’est rendu pour la première fois à la réunion de Pyrénia qui devait voter son budget. A un moment, il a été question de la ligne aérienne TLP-Barcelone voulue par le conseil général et surtout par son président Michel Pélieu. Nous en avons longuement parlé sur notre site. Il faut savoir que le syndicat mixte Pyrénia participe au financement de toutes les lignes low-cost et à la ligne TLP - Paris. Le fait qu’il refuse de cracher au bassinet pour TLP-Barcelone a vu le conseiller général lourdais José Marthe monter au créneau et finir par dire qu’il voterait contre. Rejoint un peu plus tard par Artiganave qui ne se souvenait plus du feu vert qu’il avait donné lors d’une discussion en tête en tête avec Michel Pélieu. Le ton est d’ailleurs monté entre tous les deux ! Et Castres dans tout ça ? Il a voté pour, ne se pliant pas à la règle de solidarité, invoquant par ailleurs que ça ne regardait pas la CCPL mais seulement la ville de Lourdes. Si la CCPL se désolidarise de la ville de Lourdes, où va-t-on ? "J’aurais dû m’abstenir !", consentait à dire hier soir le maire de Julos. C’eût été effectivement la moindre des choses, surtout quand on arrive pour la première fois dans une réunion et où on ne connaît pas le dossier en question. Le prochain bureau communautaire pourrait être chaud. D’aucuns parlent d’un retrait de délégation. Parions qu’Artiganave ne remontera pas les bretelles du "grand argentier" de la CCPL...

Une absence remarquée

Vendredi dernier, la SNC Lavalin et son directeur Bertrand Bilger avaient invité quelque 700 directeurs de pèlerinage et agences de voyage (lire notre reportage) à l’aéroport de Tarbes et Lourdes pour ce que nous avons appelé une "opération de séduction". Sur le podium, aux côtés de Bertrand Bilger, on notait la présence de Pierre Forgues, président de Pyrénia, propriétaire de l’aéroport ; Mgr Perrier, alors toujours évêque de Lourdes, et le Père Horacio Brito, recteur des Sanctuaires. Il a été beaucoup question de Lourdes. Et pour cause, sans la cité mariale, il n’y aurait pas d’aéroport. Pourtant le maire Artiganave brillait par son absence. Renseignements pris, il avait bien été invité. Ne s’étant pas excusé, il a visiblement boycotté la réception. Et ce sont donc le directeur de l’aéroport et le président de Pyrénia qui ont mis l’accent sur l’importance de Lourdes dans l’essor de la plateforme aéroportuaire bigourdane ! Bref, cette absence a fait tâche.