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Echos, bruits et chuchotements...

lundi 18 juin 2012 par Rédaction

Et en plus Artiganave est un mauvais perdant !

Le maire de Lourdes, adepte de la censure, du sécateur, s’est carrément fait découper, hier dimanche, par Jeanine Dubié, à l’occasion du second tour de l’élection législative. Non seulement sur la circonscription (ce qui était prévisible) mais aussi et surtout dans la ville qu’il dirige depuis maintenant une douzaine d’années. Au soir du 10 juin, ses derniers supporters clamaient pourtant à qui voulaient l’entendre que JPA allait corriger ça le 17 juin. On a vu ce qu’on a vu. Et c’est bien d’une correction dont on peut parler ce matin. Mais pas dans le sens que le souhaitait notre grand « démocrate » local. Corrigé, il l’a bel et bien été. Par Jeanine Dubié, celle-là même dont lui et sa garde rapprochée prétendaient qu’elle manquait de notoriété, d’expérience. Jamais dans l’histoire de la Ve République, un maire de Lourdes, candidat aux élections législatives, n’avait été battu dans sa ville. Le pauvre Arti pourra désormais en revendiquer l’exploit. Nous lui suggérons d’aller prendre des leçons auprès de Jeanine Dubié, de Chantal Robin-Rodrigo et des militants radicaux et socialistes pour voir comment on mène une campagne électorale. Ce n’est pas en restant dans sa tour d’ivoire ou dans son fourgon ambulant, que JPA allait gagner en popularité. Pendant que sa concurrente visitait toutes les communes (189) de la 2e circonscription, il faisait venir des personnalités politiques, voulant démontrer par l’image qu’il faisait partie de la catégorie des poids lourds. Ainsi a-t-on vu défiler à Lourdes Frédéric Lefebvre, Frédéric Mitterrand, Rachida Dati. Dans la presse quotidienne locale, une photo de sa plumitive préférée voulait montrer aussi qu’Artiganave était intime avec le prince Albert de Monaco et la princesse Charlène. Or, le cliché avait été soigneusement recadré, car autour du couple princier, se trouvaient dans les salons de l’hôtel des Ambassadeurs, cinq à six autres personnes.

Tout a sonné faux dans la campagne artiganavienne. Il se faisait passer pour un élu de terrain. Ce qu’il n’a jamais été. On le voit rarement dans les fêtes de villages. Comme par hasard, on l’a aperçu cette année à Gazost. Il s’est déplacé au récent marché gourmand d’Ossun, accompagné de DPP et de sa secrétaire personnelle. « On ne l’y avait jamais rencontré », répétaient à l’envi plusieurs Ossunois. Il ne s’y est pas attardé, voyant sans doute le peu d’intérêt qu’il suscitait. Par contre, quelques instants plus tard, l’arrivée de Jeanine Dubié et de ses amis du PRG n’est pas passée inaperçue.

On aurait pu penser que JPA aurait accompagné sa défaite d’un grand panache. Il n’en a rien été. Hier soir, le résultat connu, il a convoqué dare-dare les élus de sa majorité pour leur passer un terrible savon : si j’ai perdu, c’est de votre faute, leur a-t-il dit. Bref, pour lui, ses équipiers de la majorité municipale ne se sont pas assez investis, à l’exception de deux élus qu’il a cités. Ce n’est pas très gentil pour d’autres. Comme on a déjà eu l’occasion de le souligner, pour Artiganave, ce n’est jamais de sa faute. C’est toujours celle des autres ! Il accable son entourage et n’est responsable de rien. L’homme du Royal ne s’est pas aperçu que sous son règne l’écart droite-gauche a d’abord diminué dans sa ville avant de se creuser au profit de la gauche. Lui et ses collaborateurs ont manqué de lucidité en ne mesurant pas le niveau d’impopularité et de rejet qui colle aujourd’hui au maire de Lourdes. Lequel a commis dans cette bataille électorale un beau péché d’orgueil.

Après s’en être pris à ses conseillers municipaux, Arti n’a rien trouvé de mieux que d’étaler au grand jour, le soir même de sa cinglante défaite, les relations carrément exécrables qu’il entretient avec Gérard Trémège, le maire de Tarbes et président de l’UMP, auquel il reproche de s’être présenté sous les couleurs du Parti radical valoisien et non celles de l’UMP. Et lui, qu’a-t-il fait pendant la campagne présidentielle ? On ne l’a pas vu sur les tréteaux pour défendre Nicolas Sarkozy. Artiganave annonce qu’il veut reconstruire l’UMP ! Pour quelqu’un qui n’est pas en odeur de sainteté dans ce parti, ça fait sourire. Bref, tout ça nous promet des jours radieux…

Le cliché du jour : Rire à Lourdes avec Artiganave

Elle va reprendre du collier. L’élection législative passée, DPP revient sur scène. Elle nous gratifie ce matin dans les colonnes de la NR d’un papier nous annonçant le festival du rire qui se déroulera à Lourdes, les 1er, 2 et 3 juillet. Festival placé sous le signe de l’humour franco-québécois. On est allé chercher très loin un concept que l’on aurait sans doute pu trouver plus près de nous et surtout à moindre coût. Là encore, Artiganave a confié les clés du camion (du fourgon ?) festif à son proche entourage, au président du cercle de la diversité Norbert Dahman, satellite de l’UMP. Dans son papier, DPP s’est bien gardé de révéler le montant du cachet. Saurons-nous avant ces trois jours de « bidonnage » à combien se monte la facture ? Allez Arti, un effort : il faut être transparent. Les contribuables et les responsables des associations et clubs sportifs qui n’ont pas vu leurs subventions augmenter, attendent une réponse.

FCL : Jean-Bernard Duplantier part à Saint-Etienne et emmène avec lui 5 joueurs lourdais !

On a longtemps hésité avant d’en parler. Visiblement, l’heure n’est pas (ou plus) à la communication au sein du FCL XV. Ce qui n’était une rumeur est confirmé depuis une dizaine de jours. Jean-Bernard Duplantier, l’ancien coach du FCL, va entraîner Saint-Etienne la saison prochaine. Le rugby stéphanois est ambitieux. Le CASE (Club Athlétique de Saint-Etienne) à peine descendu de Pro D2, a pour ambition de retrouver l’élite professionnelle et pour cela se dote de moyens financiers conséquents. Jean-Bernard Duplantier a été sensible au discours des dirigeants stéphanois. Et il a puisé dans l’effectif du FCL qu’il connaît bien pour étoffer sa future équipe. Ainsi, 5 joueurs l’accompagneraient dont Mathieu Pouey, garçon formé au club. L’espagnol-argentin Negrillo qui n’a très peu joué ferait partie aussi du contingent. Une information qui précipitera peut-être le point-presse du staff lourdais attendu.

Confirmation de l’arrivée du nouveau DGS

Le 4 mai dernier, nous annoncions que François Roussel-Devaux serait sans doute le futur Directeur général des services de la ville de Lourdes après le départ de Philippe Bentz, l’actuel titulaire du poste qui fera valoir ses droits à la retraite le 1er juillet prochain. Pratiquement personne ne connaissait l’info. Surtout pas les élus, souvent trop bavards. Depuis, le maire Artiganave et son directeur de cabinet cherchent la « taupe » qui nous renseignerait. Ils vont avoir du travail. Car ce n’est pas une mais des taupes qu’il va leur falloir dénicher. FRD arrive bel et bien. Pour tout savoir sur ce haut fonctionnaire que l’on annonce professionnellement brillant, nous vous renvoyons à notre papier du 4 mai 2012.