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Echos, bruits et chuchotements...

samedi 7 juillet 2012 par Rédaction

Gérard Trémège répond au « brûlot » d’Artiganave : " Pas question de se soumettre ou de se démettre "

Dans notre rubrique en date du 25 juin dernier, nous évoquions la lettre ouverte d’Artiganave (en tant que secrétaire départemental de l’UMP) parue dans la presse où il s’en prenait à son collègue tarbais Gérard Trémège, président départemental de l’UMP. On se doutait que ce dernier allait réagir. Le lundi 2 juillet, nous pressentions que cette réaction interviendrait sans doute auprès des seuls militants Umpistes des Hautes-Pyrénées. Eh bien, c’est chose faite. Hier, les premières lettres sont parvenues à destination. Et plusieurs militants se sont proposés pour nous la communiquer. La réponse est cinglante. Gérard Trémège se dit étonné qu’Artiganave ait choisi de diffuser ce document par presse interposée, étalant sur la voie publique une « crise politique » qu’il a lui-même suscitée. Pour lui, le réquisitoire est violent. En tout pas question de se soumettre ou de se démettre. « C’est bien mal me connaître ! », rétorque le maire de Tarbes.

En tant que président départemental, Gérard Trémège appelle à l’unité et au rassemblement de l’UMP et ne cache pas néanmoins sa déception devant le comportement de celui qu’il considérait comme un ami (« mais qui n’a même pas pris la peine de le contacter avant la diffusion de son « brulôt »). Ça, pour ceux qui le connaissent, c’est le COURAGE version Artiganave. Gérard Trémège ne se démonte pas. Il va réunir un congrès départemental avec l’ensemble des militants. Ce sont donc les militants qui décideront. Et le président départemental d’espérer qu’Artiganave sera en mesure de faire les propositions qu’il annonce aujourd’hui et qu’il attend avec impatience depuis …2003. Avant de conclure, Gérard Trémège écrit : « J’ai beaucoup de mal à reconnaître Jean-Pierre Artiganave dans la méthode utilisée ». Faut-il comprendre par là qu’il a été influencé par une partie de son entourage qui, il faut le reconnaître, n’est pas très inspiré. On en veut pour preuve la façon dont a été conduite (en fourgon) la dernière campagne législative de JPA.

On retiendra la phrase assassine de la conclusion : « J’espère que la période estivale lui permettra de retrouver la lucidité nécessaire à l’unité, à la crédibilité de notre formation ainsi qu’à la sienne ». La lucidité, il y a longtemps que le censeur lourdais l’a perdue. Et sa crédibilité ? Il suffit de se promener dans la ville pour se rendre compte qu’il n’en a plus.

Festival de l’Humour : le recalé voulait du décalé !

Le festival de l’Humour qui devait être le temps fort des fêtes de Lourdes n’aura pas eu le retentissement escompté dans le camp artiganavien . On s’en doutait un peu. Ne riez pas : on veut en faire un évènement international (sic). Et on a souri quand la semaine dernière, « Arti » peu disert sur les conditions dont cette manifestation avait vu le jour a lâché à l’opposition municipale : « La paternité du festival de l’humour c’est le maire qui la porte. Après un évènement qui m’a paru intéressant dans le jardin de la mairie, un évènement théâtral, j’ai songé que Lourdes devait peut-être penser à décaler une image parfois très conformiste. Le voyage au Québec et à Montréal de MM. Labordère et Dahman seront visibles partout et pour tous. Vous en aurez l’illustration ». Eh bien on a vu : le recalé des législatives a fait une fois de plus fausse route. Sa plumitive favorite nous dira bien évidemment le contraire. Mais quel crédit lui apporter ? La salle Padre Pio où il fallait s’acquitter de 10 ou 15 euros pour assister à la prestation des comédiens québécois a une capacité maximum de 950. A chacune des deux représentations, il y avait des places vacantes, et beaucoup d’invitations. Mettons qu’en tout, il y ait eu 1800 spectateurs (on est au-dessus de la réalité), à 10€ de moyenne, cela représente 18 000 euros d’entrées. Insuffisant pour couvrir entre autres les frais de communication (au moins 20 000 euros, dont 16 000 euros pour un seul groupe de presse !). Facile avec l’argent des contribuables. "Arti-le Sécateur" a promis de mettre tous les chiffres sur la table. Le fera-t-il ?

Après les Journées de la Paix, le Festival du rock des années passées, le Festival de l’Humour n’a pas intéressé les Lourdais dans leur ensemble. Tout comme les fêtes de la Saint-Pierre qui ont drainé peu de monde. «  On n’a jamais vu ça !  » ont souligné plusieurs commerçants de la place du Champ-Commun. Et dire qu’Azot ose dire dans le « Vivre à Lourdes » nouvelle version du bulletin municipal (sur lequel nous apporterons des commentaires) : « Opposition, cherche idées désespérément !  » Et elles sont où les idées de la majorité ?


titre documents joints

7 juillet 2012
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362.5 kio