Echos, bruits et chuchotements...

Le 3 septembre dernier, dans l’une de nos rubriques, nous annoncions une overdose médiatique artiganavienne avec notamment le retour sur la scène lourdaise de la plumitive de service. Prévision vérifiée plusieurs fois. On sait que le directeur de cabinet et de la communication, Serge Labordère, travaille depuis son arrivée au plan de communication à mettre en place pour redresser l’image négative de son patron de maire au sein d’une opinion lourdaise qui ne cache plus son désamour pour celui qui en termine avec son troisième mandat par Douste-Blazy interposé. Le mandat de trop sans doute.

Depuis le début du mois de septembre, Arti est donc monté plusieurs fois sur les planches pour jouer les bonimenteurs. Les dernières sorties en date étant la conférence de presse de rentrée du lundi 10 septembre suivie de sa prestation sur la scène du palais des congrès lors de la présentation du F.C. Lourdais (saison 2012/2013). Et voilà que son service communication a expédié ce mercredi 19 septembre, à 10h47, un courriel à sa sélection de médias où est annoncée : « une conférence de Presse de Rentrée le lundi 24 septembre 2012 à 15h00 ». Notre grand démocrate ne se souviendrait-il pas qu’il a déjà exercé ses talents de brasseur de vent quinze jours plus tôt ? (Lire notre papier). Sans doute a-t-il l’intention de changer de casquette et de coiffer celle qu’il met d’ailleurs de très rares fois, on veut parler de celle de président (fantôme) de la Communauté de communes du Pays de Lourdes qu’il est. Cette fonction, Artiganave l’a complètement négligée depuis son élection, en 2001 (ou 2002 ?). Au point de laisser s’installer au sein de cette structure intercommunale un climat malsain. Certain (e)s en ont bien profité. Durant de longues années, n’était-ce pas Georges Castres, le grand argentier, qui passait ou faisait croire que le véritable patron c’était bien lui. Il suffisait de constater sa présence quasi quotidienne au siège du quartier du Monge pour en être persuadé. Alors qu’Artiganave brillait par son absence. Un bureau a été pourtant équipé spécialement pour lui. Il n’a pas guère froissé le siège de son fauteuil , il ne s’y est pas posé 5 fois ! Ni laissé les empreintes de ses Weston sur le revêtement…

• Le personnel attend de lui d’en savoir plus sur l’organigramme qui vient d’être mis en place et que réclamaient avec insistance, depuis longtemps, des élus et les syndicats. L’organigramme existe mais les cases sont vides. Il reste les noms à y placer. C’est le suspense.

• L’achat de la Frégate : ça serait en bonne voie. Nous l’avons déjà dit, ce sera, si l’acquisition se concrétise, un espace transformé en centre aéré.

• Achat des terrains de la SEB : il en sera sans doute question. Artiganave est-il devenu moins exigeant envers la société propriétaire ? On se souvient d’une époque où il n’était pas tendre (avec son doigt !), c’est le moins qu’on puisse dire.

• La réalisation de la ZAC du Toulicou en souffrance depuis 2002.

• Les revitalisations des zones d’activités de Saux et de Saint-Pé-de-Bigorre.

• La reconstruction de l’école de Saint-Pé-de-Bigorre.

• La très attendue crèche de la Petite enfance annoncée en fanfare et dont la réalisation est en stand-by depuis un moment. Réalisation qui trouvera sa place près de la salle des fêtes. On aurait pu choisir un autre emplacement. En tout cas, on doute qu’elle sera terminée en 2014. Artiganave pourrait donc ne pas l’inaugurer !

• Le devenir du centre de loisirs du Baratchelé, avenue Jean Prat (Biscaye) qui est en très mauvais état. Et dont on dit qu’il est appelé à être rasé.

• Le nouveau DGA (Directeur (ou directrice) général (e) adjoint(e) ) : cela fait plusieurs mois qu’on annonce son arrivée. Quelque chose nous dit que le choix sera finalement fait en interne.

• Le bulletin de la CCPL. Si le nouveau numéro du bulletin municipal qui sera distribué ces prochains jours a été présenté aux élus de la majorité du conseil municipal, qu’en est-il du bulletin de la CCPL ? La même société de communication et ses « petites mains » en auront-ils la charge ?

Voilà donc plusieurs sujets sur lesquels Arti pourra faire son nouveau show. Et ça donnera aussi des idées aux confrères présents au cas où... Reste à savoir si ces réalisations ont été chiffrées. Et quelles incidences fiscales auront-elles ? Les contribuables aimeraient être au parfum. Quand on sait aussi que les élus du bureau de la CCPL n’ont pas été informés de cette conférence de presse, ça montre l’estime que leur porte JPA. Il fait pareil avec les élus de sa majorité au conseil municipal. Il a des problèmes avec la démocratie, notre pauvre Arti.

Ce nouveau point-presse fait partie de la rentrée aux petits oignons que le service « com » de la ville de Lourdes nous a préparé. En continuant sur cette lancée, attention à l’indigestion !!!

G.M.

NDLR. Dans une prochaine chronique, nous traiterons des futures élections municipales où l’on a déjà des informations intéressantes à révéler.