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La coopérative agricole du pays des Gaves : un instrument de développement territorial

dimanche 2 décembre 2012 par Rédaction

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Bien peu de personnes,
hors du milieu des producteurs agricoles, 
connaissent cette structure particulièrement adaptée aux besoins du
développement territoriale notamment le Pays des Gaves. Et pourtant, son
importance est telle, qu’elle vient de s’agrandir pour améliorer son offre de
service et répondre aux besoins des producteurs agricoles qui veulent apporter
de la valeur ajouté à leurs produits comme à leur exploitation.

<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Une unanimité autour de cette structure.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>C’est au lendemain de
la fermeture de l’abattoir de Lourdes en 1995 et après deux années de réflexion
que cette coopérative fut créée le 1 novembre 1998. Comme le rappelle
Jean-Louis Cazaubon, Président de la Chambre d’Agriculture, dans un rapide
historique, « ce sont au départ des
fonds de l’Europe, de la région, du département et la compréhension de la
mairie de Lourdes »
que tout s’est fait. Tout en précisant : <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« Ça ne coûte pas un centime aux
contribuables lourdais puisque les investissements sont compensés par un
loyer ». Tous les élus sont unanimes sur l’intérêt de la Coop. Georges
Azavan, représentant le Président du Conseil Général et Président du Pays de la
vallée des Gaves, rappelle l’engagement du département à hauteur de 20% de
l’investissement de 400 000 Euros. Même chose du côté de la région
représentée par Viviane Artigalas, vice-présidente en charge de la ruralité,
maire d’Arrens-Marsous. Elle rappelle également le rôle joué par l’ADEPFO dont
elle est administratrice, pour positionner, restructurer l’établissement et le
rendre plus efficace par la formation et l’amélioration des conditions de
travail. Elle souligne la nécessité de « développer
les circuits courts et maintenir les revenus au profit de l’économie
rurale ».

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Jeanine Dubié, députée
et conseiller général rappelle qu’au départ il y avait normal'>« les programmes de développement concertés en 1993/94 pour lancer
le projet dans le département »
en soulignant un normal'>« partenariat réussi qui a duré dans le temps ». Pour
elle, « l’outil peut continuer à
prospérer que si les abattoirs restent dans une proximité…. L’abattoir de
Bagnères de Bigorre s’inscrit dans le développement de cette salle »

de découpe. Elle s’inscrit « au cœur
des filières…. Tout comme l’abattoir de Luz dont les producteurs viennent
transformer à Lourdes »
. Mais pour elle, c’est aussi <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« un outil qui participe à l’image du
territoire » avec des produits locaux transformés localement et vendus
sur le territoire.

<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>La Coop des Gaves, c’est quoi ? Comment ça
marche ?

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Ce sont des producteurs
adhérents qui s’engagent à y transformer leurs produits pour les valoriser en
payant une prestation de service. Par exemple, un<span
style='mso-spacerun:yes'> 
éleveur de la vallée ou des vallées voisines,
qui fait abattre un mouton à l’abattoir, doit le découper et l’emballer pour le
vendre à ses clients. Il viendra à la Coop avec sa carcasse, la fera découper
par un boucher pour conditionner les morceaux sous vide et ainsi pouvoir
commercialiser sa bête dans de bonnes conditions et des garanties d’hygiène. Il
pourra également faire des conserves pour certains morceaux pour une autre
forme de produits commercialisés.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>En 1998, la Coop
n’était rien. Juste, y avait-il,  le
sentiment d’un besoin pour aider les producteurs à fabriquer et valoriser leurs
produits pour les vendre sur le marché local dans de meilleures conditions qu’à
des chevillards ou grandes surfaces. En 2005, la situation devient inquiétante.
La Chambre d’Agriculture doit venir financièrement au secours de la Coop et
reprendre la main. Aujourd’hui, c’est une belle entreprise qui s’agrandi.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>C’est 180 adhérents
agriculteurs qui produisent, transforment et commercialisent localement. C’est
aussi 14 salariés avec 13 équivalents temps plein. Ce n’est plus un <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« sentiment de besoin » c’est,
depuis 2006, une progression annuelle du chiffre d’affaires de 30%
s’établissant à 600 000 Euros cette année pour des prestations de découpe,
transformation et abattage de volaille. C’est aussi 60 000 poulets abattus
chaque année et uniquement deux jours par semaine. Et c’est le seul abattoir de
volailles de la région disposant d’un agrément européen. C’est aussi 300 tonnes
de bovins, ovins et porcs abattus qui sont 
découpés et conditionnés pour la vente directe en frais. Et puis, pas
moins de 30 tonnes de produits transformés essentiellement en conserve,
charcuterie, saucissons, etc…  pour une
commercialisation locale avec pas plus d’un intermédiaire pour le consommateur.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Cet atelier, ce sont
des personnels polyvalents qui ont un savoir-faire affirmé qui va de la
transformation à l’emballage et l’expédition en passant par l’abattage de
volaille. C’est aussi, comme le précise le Président de la Coop, Christian
Dubarry,  normal'>« un outil de développement territorial qui génère 2 millions de
valeur ajoutée sur le territoire et réinvesti immédiatement localement ».

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>
Louis Dollo

Allocution de Jean-Louis Cazaubon (fichier audio ci-dessous)