Les infos de Lourdes et du Pays de Lourdes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Echos, bruits et chuchotements...

jeudi 21 mars 2013 par Rédaction

Le 28 février dernier, nous avons envoyé trois lettres recommandées avec AR pour tester la réactivité des destinataires, à savoir l’actuel maire de Lourdes, le référent de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) à la mairie de Lourdes (M. Roussel-Devaux, directeur

général des services) et le référent de la CADA à la CCPL (M. Boucheron, directeur général adjoint). On peut consulter ces correspondances en cliquant sur les liens. Au premier, nous rappelions notre lettre recommandée du 6 novembre 2009 restée sans réponse où nous voulions connaître la ou les raisons qui l’avaient amené à ordonner au service communication de la mairie de Lourdes de l’époque de ne plus nous transmettre tout document concernant la vie municipale lourdaise. Pour le second, lire notre courrier. Pour le troisième, lire notre courrier.

A ce jour, nous n’avons reçu qu’une réponse, celle de M. Roussel-Devaux . Laquelle n’a eu pour l’instant aucun effet. Du côté de la CCPL et de M. Boucheron, c’est le silence total. Il paraît que recommandation lui a été faite de nous répondre que le plus tard possible. Nous en reparlerons. On en revient donc au premier, le locataire de l’hôtel de ville, le « grand démocrate » Arti. Le 7 mars dernier, à la réception de la nouvelle lettre recommandée dont nous étions destinataire , nous pensions enfin qu’il nous répondait. Eh bien non ! Artiganave tenait à répondre à l’article paru le 5 mars dans notre rubrique « Bruits et chuchotements » sous le titre «  Le plan de communication de Labordère : du rataplan, plan ! plan !  ».

Nous constatons qu’en multipliant les droits de réponse, Artiganave nous reconnaît comme un media incontournable, sur lequel il lui faut compter. Ce n’était pas pourtant le but qu’il recherchait au départ en nous clouant au pilori. Nous mettons ci-dessous en ligne le texte artiganavien. Nos commentaires suivront.

«  Dans un souci de transparence, la Ville de LOURDES a publié un appel public à la concurrence sur son site Internet ainsi que sur le Bulletin Officiel des Annonces des Marchés Publics pour ses achats d’espaces publicitaires et de campagnes de communication sur Internet.

Cette annonce a été consultée à 6.533 reprises et 24 dossiers ont été téléchargés. Nous n’imaginons pas que les sites Internet locaux n’aient pas pris connaissance de cette annonce à laquelle ils avaient toute possibilité de répondre.

L’offre de la Société Pyrénées Production nous est parvenue dans ce cadre. Dans la mesure où elle remplissait l’ensemble des critères fixés par le Code des Marchés Publics, la Ville ne pouvait que lui attribuer ce contrat. Le montant estimé de ce marché s’élevait à 60.000 euros HT, soit 71.160 euros TTC.

Compte tenu du caractère élevé de cette somme et dans un souci prudentiel, le Maire a conclu ce marché sous la forme d’un marché à bons de commande de manière à n’engager cette dépense que de façon progressive et pragmatique en fonction des besoins de la Ville et des résultats constatés. Ainsi, à ce jour, seuls 27. 000 euros ont été mobilisés et il n’est pas envisagé d’aller plus loin.

On ne peut donc en aucun cas parler de gaspillage ou remettre en cause la légalité de cette procédure dont le Maire a d’ailleurs rendu compte en toute transparence lors du Conseil Municipal du 13 décembre 2012, qu’il est vrai une partie de l’Opposition avait choisi de déserter.

De plus, concernant le Festival du Rire, là encore, le Maire a fait preuve d’une transparence absolue en communiquant à la Commission de la Culture le bilan financier que votre site a reproduit et qui met en évidence le potentiel de ce festival qui constituait une première.

Aligner des chiffres bruts n’a aucun sens si on ne les met pas en perspective avec l’ensemble du budget culturel de la Ville de LOURDES dont il n’a représenté en 2012 que 20 %.

II n’est nullement illégitime, compte tenu du rayonnement international de LOURDES, d’inscrire ce festival à l’échelle francophone en partenariat avec le Québec, ce qui procure des retombées positives pour l’économie lourdaise.

Madame Mireille LACROIX, Attachée culturelle de l’Ambassade du Québec, a d’ailleurs parlé de ce festival dans ces termes : « Le festival est avant tout un lien social qui s’inscrit entre deux villes, deux cultures unies par la francophonie. Cela va bien au-delà de l’aspect commercial et c’est en cela que « Rire à LOURDES » est particulièrement intéressant et fort. Les liens que nous avons créés contribuent à cette aventure, le festival renvoie une autre image de LOURDES que l’on connait surtout comme lieu de pèlerinage. »

Enfin, votre article laisse entendre que les frais de déplacement au Québec n’auraient concerné que deux collaborateurs alors qu’ils ont été engagés pour transporter une dizaine de personnes et huit artistes québecquois.

Au total, toutes ces opérations ont été menées de manière conforme à la légalité et avec le souci constant de l’intérêt général ».

• Hier matin, le maire de Lourdes nous faisait parvenir une nouvelle lettre recommandée dans laquelle il nous rappelait qu’il nous avait demandé, par une lettre recommandée datée du 6 mars 2013, la publication d’un droit de réponse, droit de réponse que nous n’avions pas encore mis en ligne. Et d’ajouter : «  Je vous adresse par la présente une mise en demeure et vous informe qu’en l’absence de suite réservée à ma requête par vos soins je saisirai le tribunal compétent  ». Brrr ! la menace nous fait froid dans le dos. Bien évidemment, nous allons lui mettre sa réponse. C’est une question de temps. D’autant qu’elle apporte de l’eau à notre moulin. Par contre, lui il n’est pas si pressé de répondre à notre lettre recommandée du 6 novembre 2009 (soit 3 ans, 4 mois et 15 jours). Le temps d’Artiganave n’est pas le temps de lourdes-infos et vice-versa. Quant à sa menace, chiche ! Le tribunal compétent, nous pourrons aussi le saisir pour entrave au droit à l’information et pourquoi pas pour harcèlement (envoi répété de lettres recommandées) ?

• Il nous est indiqué que, dans un souci de transparence, la ville de Lourdes a publié un appel public à la concurrence sur son site Internet ainsi que sur le Bulletin Officiel des Annonces des Marchés Publics pour ses achats d’espaces publicitaires et de campagnes de communication sur Internet . Il nous est signalé que l’annonce a été consultée à 6 533 reprises. Comment expliquer et prouver ce chiffre quand la fréquentation du site de la ville de Lourdes ne le permet pas ! Il fallait évidemment être dans la confidence car l’annonce a échappé à tous les sites Internet locaux sauf un, celui de la société Pyrénées Production dont le site est aujourd’hui encore confidentiel sur Lourdes, malgré le soutien et le forcing du cabinet d’Artiganave. Quand on sait que le montant du marché était de 60 000 euros HT (71 160 euros TTC), quels sont les médias en ligne locaux qui n’auraient pas été intéressés ! Et que peut-on proposer pour une somme aussi exorbitante ? La preuve, Artiganave a dû faire marche arrière. Six mois après, s’est-il aperçu que la société en question ne pouvait satisfaire totalement au cahier des charges ou a-t-il craint les conséquences qu’un tel gâchis financier pouvait avoir sur le plan électoral. Il a décidé de stopper la plaisanterie à 27 000 euros. Nous disons que c’est encore trop !. Il y a là matière à économies. En tout cas, on peut se targuer d’avoir fait réaliser une économie de 33 000 euros aux finances de la ville. Le curieux adepte de la transparence nous souligne que le Maire, c’est-à-dire lui-même, a fait état de ce marché lors du conseil municipal du 13 décembre 2012. Nous étions présent. Artiganave a oublié de dire que le montant du marché ne figurait pas dans la liste de décisions rendues publiques ce soir-là. Sinon, nous nous serions manifestés bien avant.

Concernant le festival du Rire, le marrant maire de Lourdes parle encore de transparence. Les membres de la commission de la Culture ont-ils été tous associés à la préparation et à l’organisation de cette manifestation dont Artiganave a décelé à travers ce bide* un gros potentiel ? Non. Ce sont les gais lurons Labordère et Dahman qui ont pondu l’idée, dont les billets d’avion pour le Québec figurent par les 15 277 euros dépensés en frais de déplacement. Et lorsqu’on nous cite les propos de l’attachée culturelle de l’ambassade du Québec, on voit mal cette fonctionnaire être désobligeante avec la manifestation.

*Rappel des chiffres :

Dépenses  :

Billets d’avion pour 15 277 euros , frais d’hébergement et la restauration 11 538 euros, cachets des artistes 42800 euros, campagne de communication 13 081 euros ‘dont 1277 euros pour toujours le site de Pyrénées Production évoqué ci-dessus).

Recettes :

Lundi 2 juillet 2012  :

 Entrées payantes : 117
 Entrées gratuites : 758 !!!
 Nombre total d’entrées : 875, soit un total de recettes de 1013 euros.

Mardi 3 juillet 2012

 Entrées payantes : 572 (il y a du mieux)
 Entrées gratuites : 371 !!!
 Nombre d’entrées : 943 , soit une recette de 8262 euros. Ce qui se traduit par un solde déficitaire de 105 024,95€ !!!

A travers ces chiffres et notamment les 1129 entrées gratuites, Artiganave observe un potentiel pour l’avenir (sic).

G.M.


titre documents joints

20 mars 2013
info document : PDF
240 kio

20 mars 2013
info document : PDF
228.2 kio

20 mars 2013
info document : PDF
199.3 kio

20 mars 2013
info document : PDF
225 kio