Echos, Bruits et Chuchotements...

• Municipales 2014 : Artiganave candidat !

Il avait dit qu’il ferait connaître sa décision à la mi-avril. Aujourd’hui, près d’un mois plus tard, l’actuel locataire de l’hôtel de ville n’a encore rien officialisé. Quand on interroge les conseillers de sa majorité, ils ne savent strictement rien. Artiganave ne leur en parle pas. Comme pour

la plupart des affaires courantes d’ailleurs. Ils sont près d’une vingtaine qui ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés en mars 2014. « Seront-ils repris par Jean-Pierre ?  » Le sujet est tabou. Surtout que l’intolérant et sectaire premier magistrat fait mine de laisser planer le doute. Eh bien aujourd’hui, on est en mesure de dire que le doute est levé. Il n’y a plus de suspense : « Arti » entend défendre la citadelle dans laquelle il est retranché. « Il est prêt, dit-on dans son proche entourage, à repousser les assauts de ses opposants  ». Regonflé, paraît-il, non pas par des sondages ou des consultations en ligne, mais par celui qui le conseille depuis septembre 2011. L’affirmation : « Vous êtes le meilleur chef ! Vous ne courrez aucun risque chef ! Il n’y a rien en face chef ! » a fini par convaincre celui qui va faire jouer sous peu sa protection fonctionnelle. Artiganave va donc tenter de tordre le cou à la malédiction de ce qu’il appelle le troisième mandat. Réélu, il serait le premier maire de Lourdes, à entamer un troisième sextennat . Et si la malédiction se vérifiait, que resterait-il de son passage à la mairie de Lourdes ou à la communauté de communes du Pays de Lourdes ? Rien ou pas grand-chose. Enfin si : il demeurerait le premier maire de Lourdes à avoir pratiquer la censure envers un média local. Pas de quoi être fier…

• Grosse surprise en vue ?

L’information précédente n’aura pas surpris grand monde. Il suffit de constater le forcing du directeur de cabinet pour meubler l’agenda de son patron pour deviner les intentions du maire sortant. Tout est bon depuis pas mal de temps pour mettre Artiganave sur le devant de la scène médiatique. Par contre, d’après une source digne de foi, « Arti » nous réserverait une surprise plus importante et assez étonnante. On a notre petite idée…

• Les signatures des élus de la majorité : on attend !

Nous avons révélé ici, preuves à l’appui (copie des SMS envoyés), que les adjoints n°1 et n°2 – Péretto et Azot – avaient demandé aux conseillers de la majorité municipale de cosigner la lettre recommandée que le maire nous a adressée le 17 avril dernier. Correspondance truffée d’allégations mensongères. Nous attendons toujours la liste des signataires. L’enquête que nous avons menée nous conduit à penser que pratiquement tous les élus d’Artiganave ont cédé à la pression. Des noms nous ont surpris (et non des moindres). Nous en dresserons bien évidemment la liste. Plusieurs d’entre eux nous ont contacté pour nous fournir des explications plus embarrassées les unes que les autres. Il y en a même qui ont signé et qui ont laissé entendre qu’ils ou elles continueraient à nous alimenter en infos (sic). Voilà en tout cas le genre de coups tordus auquel se livre le staff artiganavien et qui fait suite à l’envoi à des centaines de destinataires (aux frais des contribuables lourdais) de la fameuse correspondance privée qui nous était destinée. Correspondance qui est allée le plus souvent au panier, à en croire les confidences que nous ont faites les plus hautes autorités. Bref, on sent bien qu’un vent de panique souffle sur l’équipe sortante. Ça ressemble à une atmosphère de fin de règne. Les outrances ne sont pas sans rappeler celles connues en 1989, année qui avait vu l’arrivée surprise de Douste-Blazy à la mairie de Lourdes.

• Les chiffres d’une communication peu regardante

Lundi, nous publierons les sommes avec les mandats de paiement qui ont été versées aux deux plumitives proches d’Artiganave, Cathy Gautier et Delfina Pinto-Pereira. Ça va jaser dans les chaumières...

G.M.