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Cérémonie en l’honneur des "morts pour la France" en Indochine

samedi 8 juin 2013 par Rédaction

En fin de matinée, sous une pluie battante, au monument aux morts, a eu lieu la cérémonie en l’honneur des "morts pour la France" en Indochine. Elle était présidée par Jean-Baptiste Peyrat, sous-préfet d’Argelès-Gazost, en présence des autorités de la ville, des associations d’anciens combattants et des porte-drapeaux. Quatre gerbes ont été déposées. Le sous-préfet a lu le message de Kader Arif, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants.

normal'> color:#1F497D;mso-themecolor:text2'>Message de Kader ARIF,<b
style='mso-bidi-font-weight:normal'> color:#1F497D;mso-themecolor:text2'>
line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif";color:#1F497D;
mso-themecolor:text2'>ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé
des anciens combattants
<span
style='font-family:"Verdana","sans-serif";color:#1F497D;mso-themecolor:text2'>

normal'>Journée nationale d’hommage aux "morts pour la France" en
Indochine

Alors que la mémoire collective tend à se recentrer sur le souvenir
des deux guerres mondiales, celui des <span
style='mso-spacerun:yes'> autres conflits ne doit pas être effacé.

Parmi ces derniers, la guerre d’Indochine a marqué durablement
les esprits par son éloignement géographique et l’âpreté des combats qui s’y
sont déroulés.

Après avoir été longtemps entretenue par les seules associations
d’anciens combattants, la mémoire des soldats d’Indochine est désormais
pleinement reconnue par l’Etat.

Il y a 20 ans cette année, était créé, à Fréjus, le mémorial
national des guerres en Indochine.

Sous le soleil de Provence, les restes mortels de plus de 17
000 militaires identifiés et de 3000 inconnus reposent dans la nécropole.

A leurs côtés sont inscrits, sur le mur du souvenir, les
noms de près de 34 000 militaires, dont les corps n’ont pas été retrouvés ou
que leurs proches ont voulu inhumer dans un caveau familial.

En 2005, l’instauration d’une journée nationale, fixée au 8 juin,
est venue pérenniser cet hommage, pour que la Nation n’oublie jamais le
sacrifice consenti.

En près de 15 ans de combats, contre l’occupant japonais, d’abord,
entre 1939 et 1945, puis contre le vietminh, entre 1946 et 1954, le courage, la
volonté, le sens du devoir et le culte de la mission sont des valeurs que les
combattants d’Indochine ont défendues avec force et fierté. Quelle que soit
leur arme ou leur origine, ils ont su les ériger en exemple, dans une guerre
menée loin de chez eux, dans un pays hostile, contre un ennemi redoutable et
dans l’indifférence quasi-générale.

Hier en Afghanistan, aujourd’hui dans le désert malien, les soldats
français, par leur esprit, leur détermination, en un mot leur
professionnalisme, se placent dans la continuité de leurs anciens. Même si les
objectifs de guerre, l’environnement, les conditions du combat diffèrent selon les
époques, toutes les générations du feu participent ainsi d’un même mouvement et
d’une même volonté : la défense de la République française et de ses valeurs.

Acteurs d’une guerre lointaine et méconnue, les combattants d’Indochine
ont bien mérité de la patrie. Ils ont tout aussi bien mérité notre
reconnaissance et la place qu’ils ont acquise dans notre mémoire nationale.

Kader ARIF