Echos, Bruits et Chuchotements...

Muet. Lundi matin, une réunion présidée par Pierre Forgues s’est tenue au Syndicat Mixte Pyrénia. Le maire de Lourdes, membre de droit, siégeait au même titre que de nombreux autres élus. A l’ordre du jour, figuraient les liaisons aériennes. Lors de deux conférences de presse sélectives lourdaises, Artiganave s’était fait mousser à son retour de Pologne d’abord et d’Ourem/Fatima ensuite. Il avait annoncé que des pourparlers avec les autorités des deux villes mariales Czestochowa et Ourem/Fatima avaient été engagés par ses soins pour ouvrir deux liaisons aériennes avec Lourdes. Pour Czestochowa, on pouvait comprendre puisque cette ville possède un aéroport. Pour Ourem/Fatima par contre, rien ne permet à un avion d’atterrir, excepté si l’on arrive en hydravion pour amerrir pas très loin dans l’Océan Atlantique. Le plus proche aéroport est à Lisbonne, à une centaine de kms de là. Les participants à la réunion de Pyrénia attendaient donc avec curiosité qu’Artiganave développe ses projets de liaisons aériennes, d’autant qu’auparavant on avait appris la suppression de la ligne TLP-Barcelone exploitée par la Compagnie Vueling et testée par le conseil général. Eh bien, il n’en a rien été : le grand démocrate lourdais est resté muet comme une carpe ! Il est vrai que l’on ne fait pas gober n’importe quoi à un tel aréopage…

Colérique. Vendredi 6 décembre en soirée, la Fédération départementale du bâtiment et des travaux publics a tenu son assemblée générale sous la présidence d’Antoine Nunès, à l’auditorium de la CCI, en présence du préfet Hubert d’Abzac, et de plusieurs personnalités. Le maire de Lourdes était présent, comme le maire de Tarbes Gérard Trémège ainsi que Michel Pélieu, président du conseil général. Lors de la table ronde, Artiganave est intervenu à son tour pour évoquer les dégâts causés dans le secteur de Lourdes par la crue du 18 juin dernier. Il s’en pris à Michel Pélieu, devant une salle stupéfaite. « Quelle mouche l’avait donc piqué ? » s’interrogeait un professionnel du bâtiment qui prenait fait et cause pour le président de l’assemblée départementale.

Mauvaise période. Décidément, Artiganave traverse une mauvaise passe. Il vient d’être débouté par le juge des référés après une assignation qu’il nous avait adressée par voie d’huissier pour n’avoir pas publié son droit de réponse dans les délais voulus par la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Cela portait sur une poignée de jours de retard et il nous réclamait 3000 euros. Rien que ça ! On lui rappelle qu’à ce jour (mardi 17 décembre 2013) cela fait 1319 jours qu’il ne répond pas à notre lettre recommandée du 8 mai 2010 (voir haut de page). Serait-il gêné aux entournures ? Cette décision judiciaire fait pas mal jaser. Même sur la page des amis de l’UMP 65 où l’on peut lire : "Le maire UMP de Lourdes débouté contre une action engagée contre la presse locale. Il ferait beaucoup mieux de dialoguer avec ses concitoyens plutôt que d’engager des procédures judiciaires contre tous ceux qui ne partagent pas ses idées. Par ce comportement irresponsable notre famille politique risque de perdre la ville de Lourdes aux prochaines élections. Ne serait-il pas plus sérieux que l’UMP perde Artiganave qui devient un boulet à traîner par l’UMP ?"( source https://www.facebook.com/pages/Les-amis-de-lUMP-65/384227538259719?fref=ts )

Et dire qu’on risque d’avoir encore droit à des rebondissements… Rien d’étonnant si les nerfs artiganaviens sont à fleur de peau. 

Anniversaire. Le 14 décembre 2012, survenait un incident à l’hôtel La Solitude lors du repas offert par le comité d’entraide des employés communaux et de la CCPL. Incident qui allait avoir les prolongements judiciaires que l’on sait avec le vote le 7 février 2013 de la protection fonctionnelle du maire par le conseil municipal. Autrement dit le paiement par les contribuables lourdais des frais d’avocat et de justice dans les procès intentés par le démocrate maire de Lourdes. Vendredi soir, c’est à l’espace Robert Hossein (ancienne salle des fêtes) que ce traditionnel repas sera servi. La presse lourdaise n’aurait pas reçu d’invitation, contrairement à ce qui se passait avant 2012. On verra bien si quelques sites bien en cour auront eu droit à ces festivités. On saura également si le maire, que l’on avait vu virevolter l’an dernier sur la piste de danse, aura le cœur ou l’envie de se lancer avec sa cavalière dans un rock endiablé.

G.M.