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Echos,bruits et chuchotements...

mardi 28 janvier 2014 par Rédaction

Le doute s’installe.

Le grand « démocrate » Artiganave s’est donc déclaré hier, ce qui n’a pas causé de surprise dans la ville de Lourdes. Il note vouloir éviter une campagne délétère et démagogique et ne se livrera pas, dit-il, à des attaques personnelles. Il n’aura pas, paraît-il, l’injure à la bouche. Et pourtant, il termine son mandat en traduisant ses opposants en justice. Pour cela, il se fera voter jeudi soir une nouvelle protection fonctionnelle, ce qui lui permettra de recourir aux services d’un très coûteux cabinet d’avocats parisiens, aux frais des contribuables lourdais. Comme s’il n’y avait pas de bons avocats au barreau de Tarbes ! Il a beaucoup tardé à annoncer sa candidature. Essentiellement parce qu’il ne voulait pas que ses fréquentes apparitions médiatiques lui soient reprochées par ses concurrents alors qu’à 6 mois de l’échéance municipale, tout n’est pas permis. Mais de cela, on en reparlera sans doute si le score final est serré. Comme en 2008 où Artiganave avait tremblé jusqu’au dépouillement du dernier bureau. A l’arrivée, Josette Bourdeu, sa principale concurrente d’aujourd’hui n’était devancée que de 168 voix. Pourquoi sa candidature a-t-elle été retardée ? « Tout simplement parce qu’il ne parvient pas à boucler sa liste », n’hésite pas à lâcher un de ses colistiers, lequel n’ignore pas qu’il figurera dans la « charrette » des condamnés. A la vérité, longtemps confiant, Artiganave commence à douter. Un refrain revient souvent dans les couloirs de la mairie : Lourdes a besoin de changement. Lourdes mérite de respirer. Lourdes a besoin d’un (e) maire qui ne divise pas la population. Lourdes a besoin d’un (e) maire présent et qui ne quite pas les assemblées précipitamment. Lourdes a besoin d’un (e) maire qui entretient de bonnes relations avec ses collègues, notamment avec celui de la ville chef-lieu, ce qui n’est plus le cas. Pour Artiganave, tous les clignotants sont au rouge. 

Le collectif version Artiganave

Hier, lors de son point-presse, le maire sortant a déclaré qu’il entendait jouer collectif. Ça fait sourire quand on sait que le reproche qui lui est fait depuis qu’il est maire, c’est justement de la jouer perso et de ne gouverner qu’avec deux ou trois personnes y compris bien évidemment son envahissant directeur de cabinet. La plupart de ses colistiers ne sont au courant de rien. Ils se sont souvent plaints d’apprendre les nouvelles par notre canal. C’est cela ce que JPA appelle jouer collectif.

Réunion à quatre

Samedi matin, une réunion qui se voulait discrète s’est tenue dans le bureau d’Artiganave. Etaient présents auprès de ce dernier, les adjoints Azot et Peretto dont les relations sont plutôt tendues ces temps-ci et l’inévitable « dir-cab ». De quoi ont-ils parlé ? De stratégie bien évidemment. Ils ont préparé l’annonce de la déclaration de candidature pour le lundi et du conseil municipal de jeudi soir. On ignore par contre si Serge Labordère a rendu compte de son voyage à Paris, la semaine dernière. D’aucuns pensent l’avoir vu dans les couloirs de l’UMP. Il cherche, paraît-il, un leader pour venir soutenir Artiganave. En tout cas, Jean-François Copé ne se déplacera pas.

Le secrétaire général adjoint du FN à Lourdes

Dimanche 2 février, à 11h, à la permanence du Front National – Bleu marine, se tiendra une conférence de presse. Claude Heintz, candidat aux municipales, accueillera ce jour-là Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du Front National. Claude Heintz sera sans doute entouré de personnes qui figureront sur sa liste car il confirme que rien n’a changé par rapport à ce qui avait été annoncé le 22 septembre. « La liste est prête, affirme-t-il. J’essaye de la parfaire ». Il dit vouloir « rester en dehors des conflits » qui sont d’actualité sur le plan local, consentant néanmoins à ajouter « qu’il serait préférable de s’occuper des problèmes lourdais que d’entamer des procédures qui peuvent s’avérer coûteuses pour les contribuables lourdais ».

G.M.