![]() |
Le tribunal de commerce de
Lyon Pas de soucis pour le personnel
|
Les propos du maire en conseil municipal "Non seulement on a des infos mais en plus on réfléchit
à l'après si il y a un après, a rétorqué
JPA. Il y a liquidation judiciaire du groupe Transmontagne, chacun
le sait ici. Il y aura un repreneur Clair c'était, sauf que finalement, à l'arrivée on sait qu'il n'y a pas de repreneur. En toute logique, la ville de Lourdes qui récupère de plein droit le site va prendre le relais. Sous quelle forme ? Ça reste à déterminer. Serge Bergeret, directeur de la SOPYGEST : "Ma priorité : protéger les salariés" "Nous avions un bon espoir de reprise, soulignait cet après-midi Serge Bergeret, directeur de la SOPYGEST. Le repreneur nous convenait tout à fait mais pas aux stations de ski concernées. Les stations de ski de Pra-Loup et Super Devoluy sont reprises par la Financière Maulin ; la société TIM (Transports et Ingenierie en Montagne) est reprise par les salariés ; les magasins de locations sont repris par des concurrents directs, par des commerçants locaux ; les résidences sont reprises par le groupe hôtelier Sofisol ; le reste part à la casse". Que va-t-il advenir du personnel ? Serge Bergeret avance tout de suite que Lourdes ne se trouve pas dans la même configuration que les sites alpins. "Les autres, dit-il, sont en train de préparer leur début de saison. Ils ont la contrainte d'ouvrir pour le mois de décembre ou lorsque la neige sera là. Nous, on est en fin de saison. C'est vrai que cette année, j'aurais souhaité ouvrir en décembre parce qu'il y a beaucoup de monde annoncé. On n'a pas la pression d'une station de ski. Je souhaitais arriver jusqu'au 20 octobre car j'avais onze contrats saisonniers qui s'arrêtent au 20 octobre. Tous les contrats sauf un s'arrêtent d'ailleurs à cette date. On a donc fait une saison normale. Il n'y a pas de licenciement. J'entendais surtout préserver les salariés. Pour moi, ma priorité c'était le personnel et les fournisseurs. Pour le personnel, cela fait une fin de saison prématurée, pour certains de quinze jours, mais pour la majorité ils arrivaient au terme de leurs contrats. Maintenant, c'est la mairie qui doit décider. Je ne sais pas sous quelle structure les élus veulent reprendre le Pic du Jer". Hier soir, personne ne savait encore si l'activité du pic du
Jer était arrêtée ou pas. Au siège de Transmontagne,
on était incapable de dire ce qu'il convenait de faire à
Lourdes. La balle est désormais dans le camp de la ville. Le
site revient de plein droit à la commune de Lourdes. Le Pic du
Jer n'est plus un boulet financier comme il a pu l'être à
une certaine époque. "On arrive quand même à
l'équilibre économique, précise Serge Bergeret.
On arrive à prouver que le Pic du Jer est viable. En cinq
ans, on a remonté une sacrée pente. Ce serait dommage
de casser cette dynamique. Cette année, 70 000 visiteurs sont
venus sur le site. Maintenant, on assure la communication commune avec
le château, on s'est rapproché de HPTE". Gérard Merriot |
Mis en ligne
mercredi 17 octobre 2007 - 19h43 |