Flashs infos sur la réintroduction des ours slovènes
dans les Pyrénées

Dégât d'ours sur la commune d’Estaing : un communiqué de la préfecture des Hautes-Pyrénées - "Un dégât d’ours a été constaté le mercredi 9 mai par les agents du Parc National des Pyrénées sur le territoire de la commune d’Estaing au lieu dit Bayelle. 3 brebis ont été tuées par un ours, 22 ont chuté d'une barre rocheuse, 11 sont portées manquantes. Le sous préfet d’Argelès s'est rendu sur les lieux en présence du directeur du PNP, pour y renconter le maire d’Estaing et l'éleveur concerné.
La procédure d'indemnisation des dégâts d'ours a été immédiatement engagée. Elle est est placée sous l’égide de la commission d’indemnisation des dégâts d’ours du Parc National des Pyrénées (CIDO), l’attaque ayant eu lieu en zone périphérique du PNP.
Les gardes du parc poursuivent les opérations de recherche des brebis égarées avec l'éleveur concerné.
Des prélèvements ont été opérés par les gardes du parc, pour identifier l'ours auteur des prédations et envoyés pour analyse au laboratoire de génie génétique de Grenoble.
La localisation actuelle de l'ourse Francka montre qu'elle n'est pas à l'origine de ces dégâts
".- Mis en ligne jeudi 10 mai 2007- 18h20

A Estaing, le troupeau de Pascal Bouryri attaqué par deux ours : Près d'une trentaine de brebis tuées, une vingtaine manque à l'appel ! - Depuis samedi, un éleveur d'Estaing - Pascal Bouryri, aidé de son père et de plusieurs éleveurs, parcourent la montagne dans tous les sens à la recherche d'un troupeau de 51 brebis. Hier, trois brebis ont été retrouvées mortes, à Estaing, à 150 m de la route à une altitude de 1050 m environ. Deux traces d'ours différentes ont été découvertes à proximité, ce qui peut laisser penser qu'il s'agit d'un animal adulte et d'un ourson. Hier après-midi, les éleveurs accompagnés des gardes du Parc National ont découvert un véritable désastre au lieu-dit Bayelle, toujours sur le territoire de la commune d'Estaing (1200 à 1300m d'altitude) : 25 brebis étaient mortes, certaines mangées et attaquées par l'ours, d'autres tuées en tombant, vraisemblablement effrayées, dans un précipice d'une trentaine de mètres de hauteur. "C'était dans un bois, commente Elie Bouryri, le père de l'éleveur qui a cédé son exploitation au 1er janvier dernier à son fils. Le spectacle était effroyable, il y avait des bêtes pendues aux arbres !". En plus, seize brebis manquaient à l'appel et étaient toujours recherchées en milieu de journée. Pour l'éleveur, la perte est importante car il s'agit de brebis de première qualité, les seules que l'on trouve dans le département, des "têtes noires" Suffolk qui coûtent jusqu'à 600 euros pièces lorsqu'elles sont adultes. Le 17 juillet 1977, cela fait donc près de 30 ans, Elie Bouryri avait retrouvé 17 carcasses sur trois de ses troupeaux. Là encore, l'ours avait sévi. Une réunion que l'on pourrait qualifiée de crise s'est tenue en début d'après-midi à la maison de la vallée à Arrens-Marsous en présence du préfet et des gardes du Parc National. Alors que les troupeaux ne sont pas encore montés dans les estives, la colère gronde chez les agriculteurs et les éleveurs. Le débat sur la réintroduction des ours slovènes est relancé. - Mis en ligne jeudi 10 mai 2007- 16h01

Melles (31) : naissance de deux oursons - Nelly OLIN, ministre de l'Ecologie et du Développement Durable, se réjouit de la naissance de deux oursons sur la commune de Melles (Haute-Garonne). Hvala, la troisième ourse en provenance de Slovénie lâchée le 17 mai dernier sur la commune d’Arbas vient de donner naissance à deux oursons. Les deux oursons ont été observés lundi à très grande distance. Hvala (Merci en Slovène) a été observée en leur compagnie en train de s’alimenter et de se reposer. Les deux oursons étaient très actifs autour de leur mère. Nelly Olin, ministre de l’écologie et du développement durable se réjouit de cette bonne nouvelle en faveur de la biodiversité. Cinq ours slovènes ont été relâchés dans les Pyrénées en 2006 dans le cadre d’un programme de réintroduction de ce plantigrade : Hvala est la seule à avoir donné naissance à des oursons et la dernière être sortie d’hibernation. Balou, le seul mâle relâché en 2006, et Sarrousse se sont réveillés fin février, début mars et Franska début avril. La cinquième ourse Slovène, Palouma, était morte accidentellement fin août 2006. Autres informations depuis ici : http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Actualite.htm - Mis en ligne mardi 24 avril 2007- 20h35

Première attaque de l'ours en Ariège : un communiqué de l'ASPAP (Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Ariège-Pyrénées - "C'est à quelques pas des dernières maisons de Miglos, sur les premiers contreforts du Vicdessos, que l'ours a tué mardi 2 avril, pour la première fois cette année en Ariège.

Ni la proximité des habitations, ni la présence des hommes dans ce vallon très fréquenté par les habitants et les promeneurs, ni la clôture électrifiée 3 fils n'auront empêché le plantigrade d'attaquer le troupeau de René Gardes, et de tuer une brebis comme il l'avait déjà fait en 2006 et les années précédentes, au même endroit.

«Clôture ou pas clôture, si l'ours a décidé de passer, il passera» avaient expliqué deux gardes de l'ONCFS lors d'une précédente expertise. Les techniciens de terrain du ministère de l'environnement reconnaissent eux-mêmes l'impossible cohabitation ours-troupeaux.

Cette nature faussement sauvage, où le berger doit nourrir les ours importés à grands frais de leur Slovénie natale pour servir d'emblème aux Pyrénées, les Pyrénéens n'en voudront jamais.

Le combat contre cet ensauvagement artificiel nous avait déjà rapprochés des montagnards des Alpes. Ceux d'Espagne, de Suisse et d'Italie nous rejoignent à leur tour. Le 16 avril à Serres (Hautes-Alpes), la RENCONTRE EUROPEENNE INTERMASSIFS permettra d'envisager une réponse commune à la question du retour et des introductions en Europe des grands prédateurs.
2006 avait vu la montagne se soulever, 2007 va voir les montagnes ... se rencontrer
". - Mis en ligne mardi 10 avril 2007- 17h56

Ours : rien ne bouge du côté de l'Etat - Lorsqu'il s'agit d'ours, c'est le mutisme autant que l'incohérence du côté de l'Etat. D'un côté un plan ours inapplicable par manque de moyens financiers, par lenteur administrative et au final l'immobilisme et de l'autre des associations de protection de la nature pro-ours provocantes autant qu'inefficaces et inutiles pour le milieu pastoral. D'où le "coup de gueule" de l'ASPP 65, une des associations de sauvegarde du patrimoine pyrénéen basée dans les Hautes-Pyrénées et qui entend bien sauvegarder le patrimoine pastoral, culturel et environnemental de nos montagnes.

Au cours d'un point presse hier après midi, Marie-Lise Broueilh, l'active présidente et Claude Vielle, responsable de la commission pastorale, nous ont expliqué les problèmes et les enjeux de la présence de Franska en grande partie sur la Réserve Naturelle du Pibeste mais aussi les problèmes d'indemnisation par ceux qui ont mis le feu et l'absence de reconnaissance et de respect du travail supplémentaire qu'occasionne la présence du prédateur pour les éleveurs / bergers. Lire le dossier complet de Louis Dollo... - Mis en ligne mercredi 14 mars 2007 - 7h33

L'ourse Franska : un casse tête pour tout le monde - L'ourse Franska est bien installée sur les massifs du Pibeste à l'Estibette au cœur de la réserve du Pibeste dans une zone écologiquement très sensible et particulièrement riche comme en témoignent les divers sites Natura 2000. Par ailleurs, les estives vont être en grande partie abandonnées. Pourquoi ? Quelles incidences ? Quelles conséquences ? La tension monte ! Lire le reportage de Louis Dollo après la dernière réunion qui s'est tenue hier soir à Salles-Argelès... - Mis en ligne mercredi 21 février 2007 -13h50

La famille de l'ours "Bruno" s'agrandit en Italie - De nouveaux membres de la famille de l'ours brun "Bruno" sont nés dans le nord de l'Italie. Au moins quatre ourses se sont reproduites et huit oursons sont nés en 2006 dans le Trentin, selon le projet de recherche sur l'animal, baptisé Kora. Des analyses génétiques et des tests ont été menés sur les excréments et les poils de la population nouvellement arrivée dans le parc naturel d'Adamello-Brenta, a indiqué mercredi Kora. Les jeunes animaux font partie de la famille des frères JJ1 - alias "Bruno" - et JJ2.

Jurka, la mère de JJ1 et JJ2, a mis au monde des triplés cette année. Une autre femelle, Daniza, a également donné naissance à trois petits. Mais l'un d'entre eux est décédé en juin. Outre ces deux ourses de la première génération émigrées de Slovénie, deux femelles de la deuxième génération ont également mis bas en 2006. Les filles de Kirka et José, nées en 2002, ont donné naissance à trois jeunes ours. Selon Kora, un ours provenant d'une portée encore inconnue jusqu'ici a pu être identifié. L'ourse Brenta, décédée au printemps 2005 dans une avalanche, s'était également reproduite auparavant "dans le plus grand secret", a ajouté Kora.

La colonie d'ours du Trentin, fondée entre 1999 et 2002 avec l'arrivée de 10 ours slovènes, totalise désormais de 19 à 23 animaux, selon Kora. JJ1, alias Bruno, et son jeune frère JJ2 avaient en 2005 et 2006 été la source de colère en Autriche, en Allemagne et en Suisse. JJ2 était passé en été 2005 du Trentin en Suisse. Il a vagabondé pendant deux mois dans la vallée du Münster, le parc national suisse et en Engadine. Il a dévoré durant ce séjour une vingtaine d'ovins et un veau. Il a ensuite disparu soudainement sans laisser de trace. Personne ne sait si JJ2 vit encore aujourd'hui et où il se trouve.

Son frère aîné a voyagé un an plus tard en Bavière et dans le Tirol. Bruno a causé d'importants dégâts, avant d'être tué le 26 juin. (source : www.romandie.com) - Mis en ligne jeudi 28 décembre 2006 - 9h51

L'intéressant rapport d'information de la mission parlementaire sur le coût de la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées : à lire avec les commentaires de Louis Dollo... Mis en ligne vendredi 15 décembre 2006 - 14h50

Réintroduction des Ours dans les Pyrénées : rejet de l'amendement Bonrepaux - La semaine dernière, nous annoncions que la commission des Finances de l'Assemblée nationale avait décidé le mardi 7 novembre de supprimer environ la moitié des crédits affectés à la surveillance et au déplacement des ours dans les Pyrénées, dans le cadre du projet de budget 2007 de l'Ecologie . La commission avait adopté un amendement du rapporteur spécial Philippe Rouault (UMP) et de Augustin Bonrepaux (député PS de l'Ariège) qui réduisait de 1 million d'euros les crédits consacrés à la surveillance des ours dans les Pyrénées (sur un total de 2,2 millions) pour les affecter à la prévention des risques. Vendredi 10 novembre 2006, cet amendement a été rejeté par l'assemblée nationale. Lire le compte-rendu (22ko; .pdf) - Mis en ligne mardi 14 novembre 2006 - 16h20

Ce qu'a coûté la réintroduction des ours en 2006 : lire le commentaire de Louis Dollo (52 ko; .pdf) - Mis en ligne mardi 14 novembre 2006 - 16h20

Informations et rumeurs diverses sur le suivi des ours

Enquête du WWF : 80% des Pyrénéens seraient "pro-ours" ! : les commentaires de Louis Dollo ... Mis en ligne mardi 28 novembre 2006 - 8h00

L'Ours Franska devrait hiberner dans le secteur de Saint-Pé - Franska qui s'est stabilisée du côté de Saint-Pé, Asson, Salles et Ouzous, est prête à hiberner. Les techniciens de l'Equipe Technique Ours précisent dans le Loc'Hebdo n°26 que "Franska semble se stabiliser sur son site de tanière". Selon Frédéric Decaluwe, ingénieur adjoint à l'office de national de la chasse et de la faune sauvage en charge du suivi des ours, Franska a pu faire des réserves de graisse pour tenir l'hiver. Mis en ligne mardi 28 novembre 2006 - 8h00

L’ourse Sarousse capturée puis relâchée - Comme il fallait s'y attendre depuis quelques jours, l'ourse Sarousse qui posait problème sur le piémont pyrénéen à proximité de villages en Haute-Garonne a été capturée ce matin et semble avoir été relâchée au-dessus d'Artigues dans la vallée de Luchon. La tentative de barrage par des éleveurs n'aura servi à rien. Selon nos correspondants locaux, "nous constatons encore une fois la caractère très policé de cette opération avec des interdictions intempestives de circuler établies par la gendarmerie. Pire encore, un correspondant local de presse s'est vu interdire de prendre des photos par un officier de gendarmerie."
Un climat de tension semble évident et la détermination des éleveurs toujours intacte.
Du côté de Franska, les rumeurs de la semaine dernière indiquant que cet aours avait été vu à Agos sont confirmées par les relevés officiels de localisation diffusés par le Ministère de l’environnement http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Presence-Hebdo24.pdf

Autres informations : http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Renforcement2006-04-Sarousse-Aventures.htm#6 Mis en ligne mardi 7 novembre 2006 - 17h05

Lire le communiqué du Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable...

Suite de l'affaire concernant une attaque d'ours sur un troupeau de bovins dans la Haute Ariège (Massif de l'Aston, estive de Calvière) - L'ASPAP communique : "Bilan du rassemblement de l'ASPAP devant la préfecture de Foix ce mardi 5 septembre - Environ 150 personnes se sont déplacées. Une délégation de notre mouvement a été reçue par le préfet de l'Ariège. Suite au refus de l'équipe technique ours de reconnaître une responsabilité de l'ours dans la mort de 8 veaux (plus 4 veaux disparus), nous avons présenté au préfet les observations qui démontrent l'attaque certaine d'un ours au milieu de ce troupeau de bovins : fracture, déhanchement, l'ensemble du troupeau anormalement affolé dans les jours qui suivent l'attaque, plusieurs attaques (imputées officiellement à l'ours) sur les brebis de la même estive dans les jours précédents... Entre temps, de nouveaux éléments venant des services vétérinaires indiquent la présence d'une infection sur certains individus du troupeau. Le préfet propose d'ouvrir une enquête pour éclaircir ce dossier.

De notre point de vue, l'attaque de l'ours et le problème infectieux sont 2 phénomènes qui viennent se superposer et qui ont engendré simultanément la mort de ces bêtes. Les résultats de l'enquête détermineront la part imputable à chacune de ces raisons.

D’'une manière plus générale, ce dossier met en évidence les problèmes liés au mode d'expertise des attaques : il n'est pas normal que seuls des experts si hâtivement formés par le ministère de l'écologie et sans expérience puissent déterminer si une attaque est imputable ou non à l’ours. Il n'est pas normal non plus que les membres de l'équipe technique ours, acteurs et partisans de la réintroduction, se retrouvent juges et parties de dossiers la plupart du temps très sensibles.

C’est pourquoi nous avons demandé au préfet que des professionnels à la fois indépendants et véritablement qualifiés puissent donner un avis plus précis et plus objectif lors des expertises : les vétérinaires semblent être tout désignés pour assurer cette fonction". Mis en ligne mercredi 6 septembre 2006 - 9h26

Rassemblement anti-ours à Foix - Communiqué de l'ASPAP : "Suite aux dernières attaques des ours sur les troupeaux en estive, l'ASPAP (Association de Sauvegarde du Patrimoine Ariège-Pyrénées) organise un rassemblement devant la préfecture de Foix, ce mardi 5 septembre à 14h30.

La dernière attaque enregistrée à ce jour a notamment suscité beaucoup d'émotion : En Haute Vallée d'Ariège (estive de Calvière - vallée d'Aston), le 30 août, 8 veaux ont été tués lors d'une violente attaque ; par ailleurs, 4 veaux sont toujours portés disparus. Le mépris de l'équipe technique ours, qui refuse d'attribuer ce drame au passage évident de l'ours, contribue au désespoir des exploitants concernés.

Lors de ce rassemblement, nous entendons soutenir ces éleveurs et poursuivre les démarches auprès de l'Etat afin que le préjudice soit indemnisé comme il se doit.

Ce jour-là, nous comptons sur la rencontre prévue avec le préfet de l'Ariège pour que l'administration reconnaisse la responsabilité de l'ours. Cette journée sera aussi l'occasion de faire un point sur la problématique de l'ours : les attaques sur bovins sont de plus en plus fréquentes et meurtrières. Nous rappelons qu'il n'existe aucune mesure de protection des troupeaux bovins et équins contre les prédateurs. Est-ce pour cela que l'Etat, contre toute évidence, a du mal à admettre les attaques sur ce type de troupeaux ? - Mis en ligne lundi 4 septembre 2006 - 19h34

Les éleveurs demandent le retrait de Franska - A l’issue de la commission d’indemnisation des prédations de l’ours qui s’est réunie hier après midi pour examiner des cas litigieux, Bernard Moules (Fédération Régionale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) a déclaré au sujet des prédations de Franska : "Nous ne tolérerons pas que cette situation se renouvelle encore un été" et il précise : "nous demandons que la réglementation soit appliquée à Franska. Cette ourse a un comportement anormal. Elle doit suivre le même sort que Bruno en Allemagne".
De son côté, Alain Reynes, Directeur de l’ADET-Pays de l’ours, demande que Palouma soit remplacée et que 2 ourses (femelles) soient "réintroduites" en Béarn pour "satisfaire" les 3 mâles de souche pyrénéenne qui reste. Il est confirmé que la Ministre ne fera rien cet autonome (à noter que la convention avec la Slovénie portait sur 5 ours et vient à terme au 31 août) et qu’il est peu probable qu’il se fasse quelque chose en pleine campagne électorale au printemps prochain. (Louis Dollo) - Lire article plus complet de Louis Dollo (26 ko; .pdf) Mis en ligne mercredi 30 août 2006 - 7h27

Un 5e et dernier ours slovène relâché cette nuit dans les Pyrénées - Un cinquième ours slovène, le dernier du plan de réintroduction des plantigrades dans les Pyrénées, a été relâché sur la commune d'Arbas, dans la nuit de lundi à mardi, a fait savoir le ministère de l'Ecologie. L'animal, une femelle de sept ans pesant 112 kg et prénommée Sarousse, a été lâché ce mardi vers une heure du matin sur le territoire d'Arbas, une des quatre communes candidates à la réintroduction. Après Hvala et Balou, c'est le 3e ours libéré dans cette bourgade de la Haute-Haronne. "Il s'agit du dernier lâcher d'ours, conformément au plan de restauration et de conservation de l'ours brun dans les Pyrénées françaises 2006-2009", a indiqué le ministère dans un communiqué. Selon la ministre de l'Ecologie, Nelly Olin, "le cinquième lâcher permet d'assurer, comme cela en était l'objectif premier, la pérennité d'une espèce protégée au niveau international (comme le stipule notamment la convention de Berne), et dont la survie était, à court terme, menacée sur notre territoire". Mis en ligne mardi 22 août 2006 - 9h10

Lire communiqué de presse du ministère de l'Ecologie et du développement Durable (12ko; .pdf)

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Réaction de Bernard Moules (Fédération Régionale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) - Lu ce matin dans les colonnes de la Nouvelle-République des Pyrénées sous la plume de notre confrère Arnaud Paul : "L’annonce du cinquième lâcher d'ours (la nuit dernière à Arbas) n'est pas pour étonner Bernard Moules, FRSEA. « Nous étions justement en réunion lundi soir à Saint-Pé-de-Bigorre pour faire un bilan des dégâts de Franska. Nous pensions que l'État ferait le bilan des quatre premiers lâchers avant de procédera au cinquième de façon sournoise et cachée. Nelly Olin n'a insisté sur le mois de septembre que pour mieux lâcher en août. Je le regrette. Ça fait longtemps qu'on n'a pas vu un gouvernement se comporter comme cela vis-à-vis d'un territoire. S'ils n'ont pas compris que ce plan de lâchers n'était pas bon pour les locaux, on ne sait pas comment l'expliquer. »

Estimant que Franska a, dans le seul secteur du Pibeste, attaqué une centaine de brebis, Bernard Moules réclame le classement du plantigrade comme « prédateur au comportement anormal. Nous souhaitons les mêmes mesures que pour l'ours Bruno en Allemagne » (son abattage, NDLR). En attendant de préciser « une comptabilité exacte des prédations par la distribution d'imprimés parmi les éleveurs», Bernard Moules affirme que « sept éleveurs du secteur du Pibeste ont préféré descendre leurs troupeaux des estives plus tôt que prévu. »

« Cela aura un surcoût pour nourrir les troupeaux en bas que nous ne manquerons pas de chiffrer. Ce qui est plus grave, c'est le découragement que l'on sent chez les éleveurs. Attention aux conséquences. En voulant renforcer la biodiversité, on va produire l'effet contraire. Décourager le pastoralisme, c'est risquer la fermeture de certains secteurs de montagne avec des conséquences pour tous les usagers". Mis en ligne mercredi 23 août 2006 - 8h00

Lire communiqué de presse du ministère de l'Ecologie et du développement Durable (12ko; .pdf)

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Seconde traque d'effarouchement - Ce samedi, toute la journée, les éleveurs et bergers bigourdans et béarnais (150 personnes environ) ont organisé une traque d'effarouchement entre le Pibeste et l'Estibète. Une nouvelle brebis a été retrouvée morte, ce qui porte à plus de 120 le nombre de brebis tuées par Franska. Un berger d'Asson (64) a encore perdu ces jours-ci plusieurs brebis et un bélier. Aujourd'hui, il n'a plus de reproducteur et 12% de son troupeau a été tué. D'autres opérations seraient envisagéees. (Louis Dollo) Mis en ligne samedi 5 août 2006 - 19h42

Grande frayeur pour le berger et le chien - Durant la nuit de vendredi à samedi (4 au 5 août), le berger Gaëtan (voir ci-dessous) a été impressionné par l'état dans lequel se trouvait son chien de garde qui venait de pénétrer sous la tente, tout tremblant et réellement paniqué. De toute évidence, l'ours (sans doute le petit de Cannelle) était dans les parages. Le parc à moutons n'a pas résisté.Pour faire partir le plantigrade, le berger Gaëtan a dû utiliser des pétards depuis sa tente. Ce matin, il a retrouvé le troupeau égaré dans toute la montagne. A priori pas de dégâts sur les bêtes. Mais il n'y avait plus de parc... Le berger a été traumatisé : jusqu'à quand va-t-il rester ? Aux dernières nouvelles, il aurait changé de secteur et serait désormais abrité dans du "dur" (Louis Dollo) - Mis en ligne samedi 5 août 2006 - 19h33

Berger sous la tente - Suite aux nombreuses attaques d’ours qui ont eu lieu vers le col de l’Hospitalet au-dessus de Migouélou, les éleveurs avaient retiré leurs brebis. Depuis samedi, les brebis sont de retour dans la vallée de Pouey Laun avec un berger pour les garder. Victoire pro-ours diront certains... Dans cette vallée, il n’y a aucune cabane ni parc pour réunir les brebis. C’est donc sous la tente que le berger terminera la saison avec une clôture électrique à énergie solaire. Il reste 2 mois à ce berger pour passer des vacances solitaires au camping d’altitude de Pouey Laun…. Sans aucun confort ni sanitaire….Bon courage ! (Louis Dollo) - Mis en ligne lundi 31 juillet 2006 - 9h05

Ourse Franska : Nouvelle "traque d'effarouchement" pour samedi prochain ? -Samedi, un nombre indéterminé d’éleveurs-bergers ont organisé un effarouchement de l’ourse Franska. Partis d’Arthez, Asson (64), Ferrières (65) et le haut Ouzom et de Saint Pé de Bigorre, toute la journée ils ont tenté de faire partir l’ourse de leurs estives. De leur côté, il semble que les éleveurs du Lavedan, l’Estrême de Salles et du Val d’Azun vont préparer une opération d’envergure pour samedi prochain. Le nombre de « bêtes massacrées » ces dernières semaines a créé une certaine tension. « La situation n’est plus tenable » selon les éleveurs parmi les plus modérés. (Louis Dollo) - Mis en ligne lundi 31 juillet 2006 - 9h05

Vallée de l'Ouzoum (64) : Franska traquée ! - Ce samedi matin, des éleveurs de brebis déterminés à refouler l'ourse Franska vers Bagnères-de-Bigorre organisent une "traque d'effarouchement" : lire article paru dans sudouest.com (édition Béarn)...(25 ko; .pdf) - Mis en ligne samedi 29 juillet 2006 - 9h45

Tribunal correctionnel de Saint-Gaudens : 10 militants anti-ours à la barre pour les incidents à Arbas - Dix militants de l'ASPAP (Association de sauvegarde du patrimoine Ariège-Pyrénées) ont comparu jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Saint-Gaudens, accusés de dégradations de biens publics et privés, et de violences sur une personne, commises lors d'une manifestation d'opposants à la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées à Arbas (Haute-Garonne) le 1er avril dernier.
Le procès, qui s'est déroulé dans le calme en présence notamment du député béarnais UMP Jean Lassalle et de quelques autres militants anti-ours venus soutenir les prévenus, a vu neuf hommes et une femme défiler à la barre pour répondre de leurs actes : jets de bouteilles de sang sur la façade de la mairie d'Arbas et dans des logements privés, dégradation de mobilier urbain, destruction d'une statue en bois représentant un ours, et violences sur personne.
Photo Louis DolloTous n'ont pas reconnu les faits qui leur étaient reprochés, notamment ceux relatifs aux agressions sur personne. Tout au long du procès, la présidente du tribunal s'est attachée à déterminer la préméditation des exactions commises lors de la manifestation.
Le ministère public a requis des peines allant de deux à quatre mois d'emprisonnement avec sursis, un stage de citoyenneté et une interdiction de manifester d'au moins six mois dans des lieux que le tribunal devra déterminer.
Avant le procès, un cortège de 500 personnes selon la police avait quitté vers 13h15 le parking de la chambre d'agriculture de Saint-Gaudens où elles s'étaient rassemblées en fin de matinée dans une ambiance conviviale pour soutenir les dix prévenus et se rendre au tribunal pour le début de l'audience.
Une statue en bois représentant un ours, réalisée par un sculpteur béarnais, portée par six hommes a été déposée devant le palais de justice, symboliquement en réparation de celle qui avait été brûlée le 1er avril dernier devant la mairie d'Arbas.
Ce jour-là, la manifestation violente menée par 200 anti-ours, parmi lesquels des élus locaux, avait été condamnée par plusieurs personnalités. La ministre de l'Ecologie Nelly Olin s'était dite "choquée". "Si je peux comprendre l'inquiétude des éleveurs et des bergers, bien qu'il y ait beaucoup de dispositions qui ont été prises et de nouveaux dispositifs mis en place, on ne peut pas accepter cela", avait-elle prévenu. Revivre la journée... - Mis en ligne vendredi 21 juillet 2006 - 7h05 Diaporama photos

Rassemblement de soutien - Pour suivre les temps forts de cette journée, cliquez ici...

Pourquoi le Pays Toy dit non à l'ours ! - Le Pays Toy est un des fers de lance de l'opposition à l'introduction d'ours dans les Pyrénées. Il profite de la présence des vacanciers dans leurs vallées pour expliquer les raisons de leur refus tout en présentant l'histoire de leur Pays qui a toujours connu la démocratie. Durant leur séjour dans les " vallées du Barège ", les touristes ont toujours la possibilité de discuter avec éleveurs et bergers. Il est également possible de réagir par mail ou sur le forum " Pyrénées " de Cimes.info (Louis Dollo) - Lire les raisons du refus du Pays Toy à l'introduction d'ours ...(65ko; .pdf) - Mis en ligne jeudi 20 juillet 2006 - 6h50

Roumanie : des randonneurs attaqués par un ours dans les Carpathes - Pour tout savoir... Mis en ligne jeudi 20 juillet - 9h53

Balou : il n'est plus question de vol de collier ! - Lire l'article de Louis Dollo... Mis en ligne mercredi 18 juillet 2006 -9h15

Tour de France - Ours : le Tour comprend l'émotion des éleveurs - Lire ... Mis en ligne vendredi 14 juillet 2006 - 8h42

Balou équipé d'un nouveau collier - Sur le site internet du ministère de l'Ecologie, on peut lire : "L'ours slovène Balou relâché le 2 juin à Arbas dont les traces avaient été perdues pendant près de trois semaines, s'était installé depuis quelques jours dans le Piémont ariégeois, d'abord à Mérigon puis à Camarade, secteur éloigné des territoires de fréquentation des autres ours dans le Massif des Pyrénées.

Nelly Ollin, ministre de l'écologie et du développement durable, avait indiqué le 3 juillet à Toulouse que cet ours serait capturé afin de l'équiper d'un nouveau collier pour un suivi plus aisé ; ceci permettant en outre de le relâcher dans les Pyrénées Centrales pour qu'il puisse participer à la reproduction et ainsi augmenter la variabilité génétique de la population d'ours, conformément aux objectifs du plan de restauration.

Cette opération a été menée, par l'équipe technique ours, avec succès dans la nuit du 10 au 11 juillet 2006 : capturé à 20 h 47 à Camarade, Balou a été relâché à 01h35 le 11 juillet sur la commune de Bagnères de Luchon
". Mis en ligne mardi 11 juillet 2006 -20h35

Attaque des brebis à Arrens-Marsous : ce serait un ours antérieurement présent sur le massif pyrénéen - Hier, la préfecture de région a indiqué que la mort de huit brebis retrouvées éventrées jeudi à Arrens-Marsous n'est pas imputable à un des ours relâchés ce printemps. Le prédateur serait un ours antérieurement présent sur le massif pyrénéen. Mis en ligne mardi 11 juillet 2006 - 7h30

Dernières nouvelles - Mercredi 5 juillet : Ce matin, les gardes ont localisé Franska à l'Estibette (massif du Granquet au-dessus du col d'Espandelle, Saint-Pé, vallée de l'Ouzom et Ferrière, Estrême de Salles)
- 5 juillet 2006 : Hier, 8 brebis de Jean-Marc Abadie d'Asson ont été retrouvées mortes à Migouélou sous le col de l'Hospitalet et aujourd'hui il manque encore 7 brebis. Il se pourrait que ce soit le petit de Canelle qui s’amuse. Mis en ligne mercredi 5 juillet 2006 - 17h05

Val d'Azun : un ours sèmerait la panique dans les troupeaux - Selon des informations fournies par un professionnel de la montagne, un ours sème la panique dans les troupeaux depuis vendredi soir 30 juin au lieu-dit Pouncarrau (Val d'Azun). Il manquerait 120 brebis à l'appel. Aujourd'hui mercredi, les éleveurs aidés par des professionnels de la montagne et des gardes du Parc National montent sur les lieux pour aider l'éleveur-berger à y voir clair. Le troupeau d'un éleveur est particulièrement concerné. Il ne s'agit pas d'une rumeur. Mis en ligne mercredi 5 juillet 2006 - 6h50

4 Brebis tuées : Lo Moussur sur Migouélou... et au lac de Soum - Baptiste Cazaux, éleveur berger à Arrens, par ailleurs athlète de haut niveau - il excelle dans les courses cyclistes (il a terminé 2e de la Hubert Arbes dimanche dernier) et en ski de fond où il a été champion de Pyrénées et a gagné la prestigieuse transpyrénéenne - s'est fait manger une brebis juste sous le barrage de Migouélou... ce mardi matin. Les gardes du parc ont confirmé la prédation par 1’ours sur celle-ci . Deux autres brebis appartenant à un autre éleveur (Aulhé) sont mortes sur le col d'Hospitalet (au-dessus de Migoélou) mais une a été pratiquement achevée par les vautours. Donc une seule sera dédommagée... D'après les gardes du Parc National il s'agirait du petit à Canelle. Par ailleurs, on sait que Franska était sur le lac du Soum (Col du Soulor à Arrens) dimanche 2 juillet. La prédation aurait eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi... Mis en ligne mardi 4 juillet 2006 - 20h30

Réintroduction de l'ours : Nelly Olin persiste - Venue hier à Toulouse pour donner son feu vert à la construction du barrage de Charlas en Haute-Garonne, Nelly Olin, ministre de l’Ecologie, en a profité pour faire un point sur la réintroduction de l’ours. Elle a annoncé que Balou dont on avait été sans nouvelle début juin allait être prochainement capturé afin d’être rééquipé d’un nouveau collier permettant de le suivre à la trace. On se souvient que l’ours slovène s’était quelque peu éloigné de son habitat traditionnel, curieux de déambuler dans la plaine toulousaine. Nelly Olin a aussi redit une fois encore sa motivation d’aller jusqu’au bout de son plan de réintroduction de l’ours. Un cinquième ours sera bien lâché à l’automne dans les Pyrénées. Et rien ne l’empêchera de mener son projet à terme, pas même les rumeurs qui circulent sur de possibles attaques de touristes cet été dans nos montagnes. En experte qu'elle doit être assurément être, elle a déclaré : "Ce ne sont pas des grizzlis qu’on a mis dans les Pyrénées, c’est évident. L’ours a peur des hommes. Donc, dès l’instant où il verra un humain qui se comportera sans hurler et sans courir, l’ours s’en ira le premier. Il y a beaucoup de déraisons, il y a beaucoup de passions, peut-être pas forcément qu’honnêtes, je tiens aussi à le dire. Je n’en tiens plus compte. J’ai toujours dit que j’irai jusqu’au bout. Je pense que tout le monde devrait s’apaiser". Mis en ligne mardi 4 juillet 2006 - 8h10

Communiqué du ministère de l'Ecologie - "Lors sa visite à Toulouse lundi 3 juillet dans le cadre du comité de bassin Adour-Garonne, Mme Nelly Olin, ministre de l'écologie et du développement durable, a tenu une conférence de presse.
En réponse aux questions posées sur l'ours, elle a annoncé que les informations concernant les localisations d'ours obtenues le jour même seront diffusées chaque soir par le biais du serveur vocal de l'équipe technique ours (05-62-00-81-10) et non plus avec 48h de décalage. Elle a également précisé que l'ours Balou, situé actuellement dans le piémont ariégeois, sera capturé pour être équipé d'un nouveau collier permettant un suivi plus aisé. Il sera relâché dans les Pyrénées centrales pour pouvoir participer à la reproduction et ainsi augmenter la variabilité génétique de cette population, conformément aux objectifs du plan de restauration
". Mis en ligne mardi 4 juillet 2006 - 12h20

Le troupeau de René Nogaro, éleveur à Saint-Pé-de-Bigorre, attaqué par Franska ? : 6 brebis tuées ! - On a appris ce matin que le troupeau de René Nogaro , un éleveur saint-péen âgé de 84 ans, aurait été attaqué vraisemblablement par l'ourse slovène Franska ces derniers jours, dans les secteurs du Pré du Roy (versant Batsurguère) et des Pernes (versant Saint-Pé-de-Bigorre). Le troupeau comprenait une quarantaine de bêtes. Cinq brebis ont été tuées entre samedi et mardi. L'une d'entre elles gravement blessée a dû être euthanasiée. Une sixième dont le cadavre avait été repéré par l'éleveur n'avait pas été retrouvée ce matin encore par les gardes de l'ONCFS en raison d'un épais brouillard qui sévissait dans le secteur. C'est Christian Escalé, éleveur à Ségus, dont le troupeau a été aussi l'objet de prédations de la part du plantigrade, qui surveillait le troupeau de René Nogaro. Lequel découragé par autant de pertes a décidé de mettre un terme à son métier d'éleveur. Il va vendre son troupeau. Mis en ligne mercredi 28 juin 2006 - 15h30

Bruno l'ours brun qui semait la panique de la Bavière au Tyrol abattu cette nuit par des chasseurs ! - Un ours brun, venu de Slovénie lui aussi, n'avait plus mis les pattes en Allemagne depuis 170 ans. Bruno, le premier à s'y aventurer, a fait un carnage d'animaux et, pour éviter que le sang continue à couler, la traque a été lancée pour capturer le jeune plantigrade qui pérégrine entre la Bavière et l'Autriche. Depuis dimanche, cinq chiens venus de Finlande étaient sur le qui-vive pour repérer Bruno. Il aurait été aperçu dimanche à Vomp près d'Innsbruck, dans le Tyrol. Un témoin affirme l'avoir vu de loin décapiter un lièvre. Le bilan est lourd. Depuis qu'il a fui début mai le parc naturel Adamello-Brenta dans le Trentin italien, Bruno, qui mesure plus de deux mètres et pèse au moins ses cent kilogrammes, a décimé deux douzaines de moutons et fait régulièrement des rafles dans les basses-cours. Nous venons d'apprendre qu'il a été abattu la nuit dernière. Après plusieurs journées de traques infructueuses pour capturer vivant le plantigrade, les autorités tyroliennes et bavaroises avaient annoncé samedi que l'ours serait abattu à la première occasion. Auparavant, elles avaient essayé d'attirer Bruno avec Nora, une ourse de cirque mais sans succès. Les deux plantigrades n'ont pas réussi à nouer une idylle heureuse. Les chasseurs ont fini par avoir la peau de Bruno la nuit dernière et ce avec la bénédiction des autorités. Mis en ligne lundi 26 juin 2006 - 14h58

Balou, le député et l'apparition - Lu sur le site internet de Libération sous la plume de notre excellent confrère Gilbert Laval : "C'est comme si je vous annonçais que la Vierge m'était apparue ce matin !» Le député UDF des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle ne peut pas croire qu'après trois semaines de silence la trace radio de l'ours Balou a été retrouvée du côté de Saint-Girons, dans l'Ariège. L'élu juge «suspect» que le quatrième plantigrade du plan de réintroduction soit réapparu «pile la veille de la réunion des élus du comité de massif des Pyrénées». Sans autre preuve matérielle que la parole de la ministre UMP de l'Ecologie, Nelly Olin. Ce comité demande en effet la suspension de cette opération de réintroduction, qui aura coûté la bagatelle de... trois millions d'euros. Le député Lassalle dit vouloir saisir la Cour des comptes, ou au moins déclencher une enquête parlementaire : «Avec des hélicoptères qui zèbrent le ciel et des patrouilles d'hommes en armes, il règne sur les Pyrénées un climat d'occupation qui rappelle de sales temps de l'histoire." Mis en ligne lundi 26 juin 2006 - 14h58

Les prédations de l'ourse : une situation mal vécue à Barèges - Lire l'article de Louis Dollo (136 ko; .pdf) - Mis en ligne dimanche 25 juin 2006 - 9h55

Vallée de Batsurguère : une brebis victime de Franska ? - Christian Escalé, éleveur à Ségus, près de Lourdes, qui possède un troupeau d'une cinquantaine de brebis, a eu la désagréable surprise de découvrir ce matin la carcasse d'une de ses bêtes que les vautours avaient finir de dévorer. En montant au Pré du Roi où ses brebis sont en transhumance, l'éleveur a constaté qu'il lui manquait deux bêtes. On savait que l'ourse Franska était de retour du Béarn où elle est restée quelques jours après avoir causé des pertes à un éleveur d'Asson. Depuis lundi, Franska était dans le secteur de Ségus. Hier soir, au-dessus du Béout, versant Saint-Pé-de-Bigorre, plusieurs personnes s'étaient étonnées du nombre important de vautours qui survolaient le secteur. Ce matin, Christian Escalé a eu la réponse. Il a appelé les gardes de l'Office Nationale de la Chasse et de la faune Sauvage qui sont montés faire les constatations. Les premières observations ne semblent faire aucun doute : c'est bien l'ours qui a tué. L'éleveur de Batsurguère est allé à la recherche de la seconde brebis qui manque à l'appel. Le brouillard a rendu les recherches difficiles. De toute évidence, l'ourse est aux portes de Lourdes. Ça commence à faire désordre... Mis en ligne samedi 24 juin 2006 - 17h30

Réintroduction de l'ours : déclaration de Bernard Moules à l’issue de l’assemblée générale de l'AOC Barèges-Gavarnie à Betpouey - Sous le titre "Un mensonge de plus !", voici la déclaration qu'a faite hier soir Bernard Moules, secrétaire général de la FRSEA, à l'issue de l'assemblée générale de l'AOC Barèges-Gavarnie :

Est-ce la présence des élus de la montagne à Toulouse ou la peur du ridicule ?
Voilà que Balou est réapparu !
Hier sans collier, aujourd’hui repéré.
Monsieur Quenette, votre détecteur qui déclenche : Quel heureux hasard !
Ce Balou retrouvé ne serait-il pas le cinquième ?
Nous attendons une confirmation du Comité de Suivi des explications plus convaincantes.

Mis en ligne samedi 24 juin 2006 - 8h57

Réintroduction de l'ours : un communiqué de la Coordination Pyrénéenne (11 ko; .pdf) - Mis en ligne samedi 24 juin 2006 - 8h57

"Pourquoi nous disons NON à la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées" : à lire le remarquable texte écrit par Violaine Bérot, originaire de la Haute-Bigorre et qui élève des chèvres en Ariège après avoir quitté une carrière professionnelle dans l'informatique. Elle explique joliment avec détails à la clé pourquoi selon elle la réintroduction de l'ours est incompatible avec le pastoralisme. Pour une meilleur lecture, il est conseillé d'imprimer les 27 pages de ce petit fascicule. Pour lire ce texte , cliquez ici... (271 ko; .pdf) - Mis en ligne vendredi 23 juin 2006 - 7h15

Un assureur palois a croisé l'ours près de Barèges : il raconte cette rencontre sur sudouest.com (31 ko; .pdf) - Mis en ligne jeudi 22 juin 2006 - 11h45

One Voice dénonce la réintroduction des ours slovènes - La très écologiste association One Voice dénonce la réintroduction des ours slovènes dans les Pyrénées et demande la création d’un sanctuaire pour les ours captifs. En savoir plus... Mis en ligne jeudi 22 juin 2006 - 8h34

Localisation des ours d'après le ministère de l'Ecologie (semaine du 12 au 16 juin 2006) : cliquez ici... (.pdf)

Consultez et téléchargez le rapport de la mission du conseil général des Hautes-Pyrénées sur la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées (691 ko; .pdf) Mis en ligne vendredi 2 juin 2006 - 15h37


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