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Législative 2e circonscription - Marie-Agnès Staricky : « Je suis le petit soldat de la République En Marche ! »

jeudi 18 mai 2017 par Rédaction

Cet après-midi, à Lourdes, Marie-Agnès Staricky, investie par le mouvement En Marche dans la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées, a tenu une conférence de presse, assistée de son suppléant Sébastien Lacrampe, pour lancer leur campagne des législatives. Consciente de son manque de notoriété, elle n’est arrivée à Lourdes que depuis le début de l’année, elle a rappelé qu’elle avait été la responsable presse pour Frédéric Laval, référent départemental d’Emmanuel Macron. Elle est revenue d’abord sur le lancement du comité de lourdes qui a vu le jour le 7 février dernier. « Aujourd’hui, je suis devant vous parce que ma candidature a été retenue par la commission nationale d’investiture et que j’ai eu l’honneur d’être investie pour représenter Emmanuel Macron et la République En Marche aux élections législatives sur la deuxième circonscription du département. Tout d’abord, j’ai une pensée pour les marcheurs qui avaient déposé leur candidature et qui n’ont pas été retenus. Je suis fière de porter les couleurs et les valeurs de la République En Marche. Je sais que je peux compter sur les marcheurs de ma circonscription. Je suis candidate aux législatives pour permettre à Emmanuel Macron d’avoir une majorité parlementaire claire, solide et cohérente, en adéquation totale avec son programme, le contrat avec la Nation pour les cinq ans à venir ».

Elle sait qu’on lui reproche d’être une parisienne à l’accent pointu, parachutée par son ami Macron et qu’elle serait une bourgeoise sans expérience. À cela, elle répond : « Si mon accent est pointu, c’est parce qu’il est lorrain. Mon père était dans la sidérurgie, je suis issue d’une famille de gauche. Si je suis ici dans les Hautes-Pyrénées, c’est un choix de vie, une région que je connais et qui me tient à cœur. J’ai fait mon premier pèlerinage à Lourdes à l’âge de 3 ans avec mes grands-parents, aujourd’hui je suis toujours hospitalière. Je n’ai jamais rompu ce lien avec Lourdes, je suis revenue chaque année, dans la cité mariale, en vacances puis avec mon mari et ma fille. J’ai des amis de longue date, des amis très chers. Nous aimons tellement cette région, que nous avons fait le choix d’y vivre. » Elle reconnaît qu’elle n’aura jamais notre bel accent et qu’elle ne chante pas nos chants montagnards mais elle veut volontiers les apprendre. « Je me mets au service de ma circonscription, de mon département, de mon pays avec toute mon énergie et mes expériences  ». Et de lever alors le voile sur son parcours : « J’ai rejoint En Marche il y a plusieurs mois, c’était pour moi la suite logique de mon engagement. Après un passage au Stade français en tant que chargée de la communication où elle a connue Max Guazzini, à défaut d’accent elle dit avoir la couleur "rugby". « J’ai travaillé pour des groupes de réflexions réformistes et progressistes : En temps Réel et les Gracques dont je suis toujours membre. C’est à cette époque que j’ai rencontré en 2007 Emmanuel Macron avec lequel j’ai travaillé pour la première fois à l’occasion de la première réunion des think tank européen. J’ai continué à collaborer avec Bernard Spitz, secrétaire général de En Temps Réel, président-fondateur des Gracques et président de la Fédération française des assurances ».

Évidemment, elle a pris connaissance des déclarations de certains candidats qui se disent candidats pour la majorité présidentielle, certains n’hésitant pas à se réclamer d’Emmanuel Macron, à le dire, à l’écrire, à le citer et à reprendre même la formule En Marche. « Mais sur notre département, tient-elle à souligner, il n’y a que deux candidats de la République En Marche c’est Jean-Bernard Sempastous pour la 1ère circonscription et moi sur la seconde ».

Qu’est-ce qu’un candidat En marche ?

S’inspirant de l’anaphore du style Hollande 2012, elle égrène :

-Être investie par Emmanuel Macron, président de la République, c’est incarner les deux piliers de la République En Marche, le rassemblement, le renouvellement ;

-Être investie par Emmanuel Macron, c’est être une candidate issue de la société civile, être à l’image de la majorité des citoyens de ma circonscription, avec un esprit de responsabilité comme ce qui est demandé à toutes celles et ceux qui connaissent le monde de l’entreprise ;

-Etre investie par Emmanuel Macron, c’est avoir signé la charte des valeurs d’EN MARCHE, c’est adhérer au contrat avec la Nation et porter le projet présidentiel au cœur de notre département ;

-Être investie par Emmanuel Macron, c’est une véritable mission, celle d’être le cœur et les poumons de la République En Marche pour permettre ce renouvellement en profondeur sur tout notre territoire ;

-Être investie par Emmanuel Macron, c’est être une candidate à l’écoute, proche des citoyens et en même temps avoir le sens de l’intérêt général ;

Et de conclure en reprenant une formule qu’elle attribue au président Macron : « A la fin des fins, ceux qui l’emportent, ce sont ceux qui en ont envie ».

Son suppléant : Sébastien Lacrampe arrive d’Angos, dans l’autre circonscription !

Si Marie-Agnès Staricky ose parler de parachutage, son suppléant s’estime en souriant catapulté. Il demeure en effet à Angos, du côté de Tournay, dans l’autre circonscription, la première ! Sébastien Lacrampe n’a jamais fait de politique. « Je suis un marcheur, issu de la société civile. J’ai un parcours de citoyen de notre circonscription, ayant travaillé à la poste puis dans le privé pour figurer aujourd’hui dans une multinationale de l’assurance. Je pense être un bon suppléant, un bon supplément aussi ».

Quand on fait remarquer à Marie-Agnès Staricky que la députée sortante Jeanine Dubié est appréciée pour son travail parlementaire, sa disponibilité et son implantation, la candidate macronienne réplique en disant que pour sa part elle est opiniâtre, loyale et bosseuse.

Le référent Frédéric Laval vient se mêler à la conversation et annonce à ceux qui seraient tentés de voter pour un candidat se réclamant de la majorité présidentielle, qu’ils voteraient alors pour un frondeur potentiel. Il persiste à dire qu’il faut absolument privilégier le renouvellement.

S’agissant des éléments du programme d’Emmanuel Macron, Marie-Agnès Staricky met l’accent sur les dossiers qui lui tiennent à cœur : la santé, la dépendance, tout ce qui touche au handicap. Et de conclure : « Je suis le petit soldat de la République En Marche ! ».