On vous dévoile la garde rapprochée de Josette Bourdeu

Huit de ces douze élus municipaux étaient présents aux côtés de la maire de Lourdes Josette Bourdeu dès 20h20, vendredi dernier, avant que ne débute la séance publique qualifiée d’historique avec au menu la vente des bancs de la Grotte. Faut-il en déduire qu’ils seront là l’an prochain pour épauler la première magistrate sortante qui entend toujours briguer un second mandat ?

Nous allons vous livrer nos derniers pronostics en les accompagnant de commentaires.

1 Josette Bourdeu. Elle avait il y a quelques temps, selon certains de ses proches, le moral en berne. Et elle n’aurait pas exclu de rester en dehors des combats électoraux difficiles qui s’annoncent pour elle. Et puis la confiance est revenue, boostée par certains éléments que l’on ignore. Elle retrouve le sourire, comme on a pu s’en rendre compte lors de la séance du conseil municipal, où son attitude a été jugée méprisante par son opposition et aussi par les exploitants des bancs de la Grotte.

2 Alain Garrot. L’actuel premier adjoint répète depuis longtemps qu’il restera à la maison en avril 2020. Faut-il le croire ? Depuis 2014, il s’est montré très discret, un seul dossier a fait parler de lui : le centre d’information jacquaire, implanté au boulevard de la Grotte. Lors des séances publiques, il n’est pas du genre à la ramener. Et quand il tente une sortie, il se fait renvoyer dans les cordes. C’est ainsi qu’Anjelika Omnès lui a lâché vendredi : « Vous M. Garrot, on ne vous a jamais entendu pendant le mandat… ». Notre pronostic : il ne fera pas partie de la prochaine équipée “bourdeusienne”. D’autant qu’il ne pourra pas se prévaloir de l’étiquette socialiste qui avait été primordiale en 2014 pour figurer en n°2 derrière Josette Bourdeu.

3 Alain Abadie. En 2014, il était parti avec un préjugé favorable. Un certain crédit lui était accordé. Et puis au fil du temps, il a commencé à se créer des inimitiés. Chez ses collègues hôteliers d’abord avec l’instauration de la taxe de séjour au réel. Taxe de séjour qui a été augmentée ensuite malgré les promesses de ne pas augmenter cette taxe réitérées auprès de la profession. Adjoint aux travaux, des tuiles lui sont tombées dessus avec tout d’abord l’effondrement d’une partie du quai Boissarie, puis la fermeture du Pont Pomès qui a complètement désorganisé l’économie lourdaise, surtout dans le bas de la ville. Le Pont n’a pas été réparé. On lui a préféré un temps la solution de l’avenue Peyramale prolongée, jusqu’à l’abandon tout récent de ce projet très discuté. Et comme si cela ne suffisait pas, la fermeture du parking Peyramale, en centre ville, dont on ne voit toujours pas la réouverture, est venu ajouter à ses soucis. On comprend dès lors qu’il ne veuille pas repartir dans une nouvelle galère. Mais résistera-t-il à la pression que lui mettra la maire de Lourdes pour l’accompagner dans un second mandat et réaliser ce qui n’a pu être fait depuis 2014 ? Notre pronostic : il ne repartira pas.

4 Philippe Subercazes. L’adjoint à la circulation et au stationnement est le fort en gueule du conseil municipal. Quand il était dans l’opposition, il était un des fers de lance pour partir à l’assaut de la majorité artigavienne. Il en retrouve de temps en temps les accents. Reste que son bilan n’engendre pas les louanges. Les bornes télescopiques qui n’ont jamais bien fonctionné et qui ont coûté un pognon de dingue (comme dirait le président de la République), l’interdiction de stationner aux abords de la basilique Saint-Pie X, la vidéosurveillance pas toujours au point, les PV généreusement distribués, voilà qui va compter au moment où les électeurs déposeront leurs bulletins dans l’urne. Pour certains Lourdais, Philippe Subercazes est le maillon faible de la liste Bourdeu. Pour l’heure, il déclare à qui veut l’entendre qu’il n’a pas pris de décision. Lui qui se compare à Lassie chien fidèle, ce qu’il nous disait l’autre soir, finira pas céder aux sirènes de Josette et des collègues. « Il lui doit tant ! », racontent certains édiles. Pronostic : il sera sur la ligne de départ en 2020.

5 Marie-José Moulet. La 2^ème adjointe au maire, déléguée à la culture, à la dynamisation commerciale et à la communication, est pour sa part satisfaite de son bilan. Et surtout en matière de dynamisation commerciale. Ne se départissant jamais de son sourire, elle aime à souligner les commerces qui ouvrent mais rechigne à compter ceux qui baissent le rideau. Pas sûr que les Lourdais et notamment les commerçants soient d’accord avec elle. Elle va bientôt nous présenter le nouveau manager de ville qui arrive de Pau où il a été attaché parlementaire de l’ancienne députée-maire socialiste Martine Lignères-Cassou. Elle est inconditionnelle de Josette Bourdeu et sera bien évidemment sur sa liste.

6 Annette Cuq. Depuis qu’elle a cessé son activité professionnelle, on la voit souvent dans les cérémonies et les manifestations. On ne gardera pas d’elle un bon souvenir au Syndicat Mixte du Hautacam où elle avait été propulsée présidente, avant de démissionner le 27 juin 2016. Elle n’a jamais supporté la charge de travail très importante qui pesait sur ses épaules. A son crédit, l’implication dans l’organisation d’Octobre Rose. Par contre, on n’a pas glané de commentaires au foyer Myriam qui plaident en sa faveur, structure dont son mari a été un temps Président, lequel est par ailleurs chargé de prêcher la bonne parole dans le confidentiel support médiatique, dévoué à la municipalité actuelle. S’il manque une candidate, Annette Cuq dira OK.

7 Fabienne Borde. Adjointe au Maire déléguée aux ressources humaines et au dialogue social, elle est l’épouse de Jean-Christophe Borde, directeur de la communication et directeur de cabinet de Josette Bourdeu. Sa fonction l’expose à des conflits avec le personnel municipal. Elle est aussi vice-présidente du SIMAJE où entre elle et des élus, il y a du tirage. Directrice de la crèche Saint Vincent de Paul, elle a suivi de près la reconstruction de la crèche La Souris Verte dans le quartier de Soum de Lanne. Elle s’intéresse aussi, en tant qu’élue, au projet de reconstruction de la crèche Saint-Vincent de Paul. Aucun problème : Fabienne comme son mari Jean-Christophe seront dans l’équipe qui se présentera aux municipales de 2020. La première comme candidate, le second comme chargé de la communication.

8 Madeleine Navarro. Adjointe au Maire déléguée à la vie associative, aux anciens combattants et aux affaires cultuelles, “Mado” rêvait d’une place d’élue au conseil municipal. Elle avait également ambitionné un siège au conseil départemental, mais là elle était tombée sur un « pro ». Aujourd’hui retraitée de l’enseignement, elle veut être sur le terrain. Et pas seulement dans les manifestations et les réceptions. Elle aussi est une inconditionnelle de Josette Bourdeu. Son impact électoral n’en fait pas toutefois un premier atout pour la maire sortante.

9 Sandrine Fochesato. Après les départs de Bruno Vinualès et d’Anjelika Omnès, elle est devenue tout récemment 8^ème adjointe, déléguée au patrimoine et au tourisme. C’est quelque chose de nouveau pour elle. Jamais, dans son esprit, elle n’avait pensé avoir droit à un tel honneur. Elle aura affaire à forte partie avec les socio-professionnels de l’office de tourisme. Des mois difficiles l’attendent. Bien évidemment, elle figurera dans le top 10 de la liste Bourdeu en 2020.

10 Jeanine Lousteau-Menvielle-Sebastia. Elle est la dernière arrivée au conseil municipal après la démission de l’adjoint aux finances Gérald Capel. Elle semble pleine de bonne volonté mais on ne l’a pas encore vue à l’œuvre. Supportrice depuis longtemps de Josette Bourdeu, elle est prête pour un mandat complet.

11 Michel Nicolau. On le sent un peu perdu dans cette enceinte. Jamais, il ne s’est exprimé durant ce mandat. Pas même pour lire un rapport. Reste que JB peut compter sur sa fidélité. S’il faut, il sera là en 2020 pour faire nombre.

12 Hervé Abadie. On le dit déçu par ce mandat. Il ne s’invite jamais dans une discussion. Il ne se présentera pas en 2020.