Quand trop de communication tue la communication

Que ce soit au niveau national ou au niveau local, les paroles ne semblent vraiment plus faire recette. Le citoyen attend du concret.

En effet, à Lourdes, nous sommes bien loin de l’audience lors de la campagne de 2020 ou encore de la première année de mandat.

Effectivement, les chiffres semblent aller dans le sens des discussions entendues en ville où les Lourdaises et les Lourdais attendent du chef de la majorité des actions concrètes, des réalisations qui viennent améliorer leur quotidien et ont en assez des annonces et autres communications vantant les actions de la majorité que l’on peut lire ici ou là ou entendre via le Cartel médiatique.

Si le chef de file de Lourdes, plus qu’une ville parcourt l’hexagone en passant par Cannes et Nevers, nous ne savons pas très bien de quelle promotion il s’agit : la ville de Lourdes ou de celui que les Lourdaises et les Lourdais appellent désormais YO SOY ?

Revenons-en aux chiffres.

Quels sont les chiffres des mois de mars et avril ?

Mars 2023

1. publications : 4
2. audience : 225 (nombre de likes)
3. pondération : 56 (chiffre audience par rapport au nombre de publications).

Mars 2022

1. publications : 9
2. audience : 466
3. pondération : 52

Mars 2021 (malheureusement non disponible dans son intégralité).

Soit – 3,3 % par rapport à 2022.

Avril 2023

1. publications : 12
2. audience : 390 (nombre de likes)
3. pondération : 33 (chiffre audience par rapport au nombre de publications).

Avril 2022

1. publications : 11
2. audience : 738
3. pondération : 67

Avril 2021 (malheureusement non disponible dans son intégralité).

Soit – 51,6 % par rapport à 2022.

A noter qu’à compter du mois de mai, nous pourrons faire le comparatif sur les années 2023-2022 et 2021.

Qu’en conclure ?

Depuis le mois de mai 2022, l’audience est en chute libre (cf. nos précédentes publications).

Les seuls pics d’audience sont dus à ce que nous nous permettons d’appeler le phénomène « Bernadette ». Après le premier clou en février à Lourdes, le premier clou en avril à Nevers, soyons assurés que, dans quelques semaines, nous aurons certainement la pose du dernier clou à Lourdes et à Nevers. Sans oublier, l’inauguration du chemin de Bernadette à Lourdes et à Nevers.

Même le CAL (Club Avenir Lourdes), dont le show de lancement était digne d’Hollywood, ne fait pas recette. Le passage du chef de la majorité dans la cité cannoise ne lui rapporte qu’une soixantaine de plébiscites. Les assises du commerce n’ont pas fait davantage recette.

Que dire des publications relatives aux séances du Conseil municipal qui ne comptent que 8 « likes ».

Que dire de l’élection de l’édile de la cité lourdaise à la tête du Conseil de surveillance du Centre hospitalier Tarbes-Lourdes* dont la publication ne récolte que 24 « likes » ? Et ce, malgré le soutien appuyé du Cartel médiatique pour l’un, via une vidéo et l’autre, via un article, bien sûr l’un et l’autre extrêmement complaisants. Mais les Lourdaises et les Lourdais, qui ont bonne mémoire, n’oublient pas le revirement de certains sur ce fameux projet d’hôpital commun.

Par ailleurs, nous avions déjà signalé un changement profond dans la communication tant sur le fond que sur la forme. A noter, ces deux derniers mois, de petites coquilles dans l’écriture remarquées dans les publications. Pire, aujourd’hui, des « émoticones » négatifs font leur apparition.

Notre « Micron local » - comme il se surnomme lui-même - connaîtrait-il une baisse de popularité tout comme au niveau national celui dont il aime à se dire proche ?

Peut-être faudrait-il attendre une prochaine rencontre ministérielle ou pourquoi pas présidentielle sur la pointe du Cavalier pour connaître une embellie au niveau de l’audience ?

*Interviewé par une représentante du cartel médiatique lourdais, adepte de la brosse à reluire, après son élection en tant que Président du nouveau Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier Tarbes-Lourdes, on a été étonné de lire dans la bouche de Thierry Lavit à propos du projet de l’hôpital commun Tarbes-Lourdes à Lanne : « C’est une urgence territoriale absolue, un projet que je porte depuis longtemps ». Faut-il lui rappeler que le « longtemps » remonte à peine à 2020, date de son élection à la mairie de Lourdes. D’autres avant lui peuvent prétendre à remonter les années plus longtemps en arrière. Et puis, certains à l’hôpital de Lourdes, n’ont pas souvenir que Thierry Lavit ait milité ardemment pour le projet de l’hôpital commun. « A l’époque, il était plutôt favorable au maintien de l’hôpital de Lourdes », nous soulignait un de ses anciens collègues de travail.