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Le maire de Lourdes interdit les syndicats dans la maison du peuple
Suite à un incident considéré comme démocratiquement grave par les syndicats qui s’est déroulé le 15 février dernier à la mairie de Lourdes lors d’une réunion organisée par le SIMAJE pour présenter la future crèche municipale qui va entrainer la fermeture de la crèche hospitalière et impacter une vingtaine d’agents, l’intersyndicale CGT, FO et Sud Santé a tenu à réagir. Les syndicats en question CGT, FO et Sud santé étaient invités par les personnels concernés pour les soutenir. Sauf qu’à son arrivée Thierry Lavit, le maire de Lourdes qui ne se présente même pas, a demandé s’il y avait des syndicats présents, à la réponse positive il s’est énervé avec une certaine violence et leur a demandé de partir car ils n’avaient rien à faire là, qu’il était chez lui et que dans sa mairie c’est lui qui invite les gens.
Ce mercredi, les représentants des personnels : Caroline Dubarry Sud santé sociaux Tarbes Lourdes, Jean Marc Michaud secrétaire CGT hôpitaux Tarbes Lourdes, Sylvie Minvielle CGT hôpitaux Tarbes Lourdes secrétaire adjointe, Chrystelle Bodevin FO et Thierry Campardon FO Tarbes Lourdes se sont adressés à la presse pour dénoncer un comportement inacceptable de la part d’un élu.
Jean Marc Michaud a insisté lourdement sur l’intervention de Thierry Lavit qui a été d’une agressivité, d’une violence verbale voire presque physique, d’un mépris profond. Les syndicats se posent la question à son sujet car le personnel hospitalier, n’est pas à la disposition d’un simple élu, ils s’interrogent également sur l’exemplarité du personnage.
Pour les syndicats si le maire de Lourdes est président du conseil de surveillance de l’hôpital comme il le dit, avec un dialogue social si pauvre et méprisant envers les organisations syndicales il y a des questions à se poser pour la suite.
Thierry Campardon souligne qu’autour de la table se trouvaient des membres de la direction de l’hôpital et qu’ils n’ont rien dit, ils auraient pu rappeler au maire que c’était un principe institutionnel hospitalier et que les agents ont le droit à être représentés s’ils le souhaitent.
Et de préciser qu’il s’agissait d’une réunion d’information où un projet allait être présenté et que les syndicats n’étaient pas là pour débattre mais pour chercher les infos.
Chrystelle Bodevin rajoute que les personnels hospitaliers présents ont été choqués par le comportement inacceptable du maire.
Sylvie Minvielle rappelle que les syndicats n’ont pas pour habitude de s’incruster dans les réunions et que s’ils sont présents c’est qu’ils ont été invités, « Nous sommes des gens respectueux. Le maire est monté dans les tours avec des paroles et des mots violents et nous ne pouvons pas l’accepter. Il était furax, hors de lui, il a fait son show et ce n’est pas digne d’un élu. Si les personnels ont fait appel aux syndicats c’est pour être en confiance et là ils sont choqués ».
Nicole Lafourcade
Rédaction
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