Un ancien chanteur de rock ou le nouveau Démosthène ?

On le savait, car il l’avait avoué en son temps au quotidien Le Monde dans son édition du 13 août 2021 : « Il y a le Macron national, moi, je suis le micron local. Je suis un cas. Un chanteur de rock qui devient maire », on connaissait ses joutes verbales souvent border line, ses tirades emphatiques, ses slogans d’estrades, ses hommages sur-joués à l’occasion de telle ou telle commémoration, ses colères, ses rancunes et ses rancœurs, mais on ne l’avait pas encore vu dans le rôle du maître d’école.

Après Macron, Yo Soy serait-il le nouveau Démosthène local ?

En liminaire de la dernière séance du Conseil municipal, le chef de file de la majorité LPQV nous a offert une nouvelle palette de son talent d’acteur. En effet, pendant quelques minutes nous n’étions plus dans le modeste hall du Palais des congrès dans lequel se déroulent désormais les séances du Conseil municipal, mais bien au théâtre si ce n’était pas au tribunal.

A cette occasion, Titi 1^er a utilisé un ton docte, tel un professeur faisant une dictée à ses élèves. Mais les Lourdaises, les Lourdais et la presse ne sont pas ses élèves ni des imbéciles, ce ne sont pas ses sujets, ce sont des citoyens à part entière avec leur libre-arbitre et leur intelligence.

Nous en profitons pour souligner que les informations que nous relayons sont toujours factuelles et avérées n’en déplaise à Yo Soy, et que, contrairement à certains membres du Cartel médiatique toujours prêts à faire sa promotion voire sa propagande, nous avons fait nos preuves en tant que journaliste titulaire d’une carte de presse.

En préambule du conseil, nous avons donc eu droit à un monologue rythmé à grand renfort de « je répète », de tirade telle « dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ». Notre Micron local serait-il le nouveau Démosthène ou le premier rôle masculin d’une série télévisée ?

Un tel comportement frise l’arrogance. Ce serait risible si la politique et l’action municipale n’étaient pas des sujets sérieux.

Nous concernant, nous le répétons, nous n’avons fait que dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Il suffit pour preuve de consulter l’organigramme en ligne à ce jour sur le site officiel de la ville de Lourdes. Le patronyme de l’ancien DGS et DGST a purement et simplement été remplacé par des pointillés. L’agent qui nous a été présenté comme la directrice des services (et non la Directrice générale des services) figure sur l’organigramme mais toujours en qualité de DGAS (directrice générale des services adjointe), quant à la cheffe de cabinet, elle ne figure pas dans l’organigramme que pourtant le chef de la collectivité nous a conseillé de consulter.

Preuve s’il en est d’un amateurisme indéniable voire d’un manque de sérieux du chef de la majorité, le graphique qui illustre l’organigramme est absolument incohérent. En effet, les bulles correspondant aux postes de DGS et de DGST ont purement et simplement disparu, alors que lesdits postes existent toujours dans le laïus commentant le graphique. Par contre, a bien été créée une bulle correspondant au poste de directrice des services.

Mieux que de mots, nous vous incitons à regarder par vous-même :

https://www.lourdes.fr/lourdes/services-municipaux

Un simple problème de mise à jour nous sera-t-il très certainement répondu mais pas que…

Un véritable casse-tête de promotion interne pas évident à mettre en place pour tenir compte de la règlementation en la matière sans se faire retoquer une nouvelle fois par la CRC.

Pour rappel, le précédent organigramme